Le concept de lutte intégrée contre les parasites (IPM) a été formulé pour la première fois à la fin des années 50 comme une approche qui applique des principes écologiques dans l'utilisation de méthodes de lutte biologique et chimique contre les insectes nuisibles. Par la suite, il a été élargi pour inclure toutes les méthodes de lutte disponibles et toutes les classes d'organismes nuisibles (insectes, phytopathogènes, nématodes entomopathogènes, virus entomopathogènes, champignons entomopathogènes, mauvaises herbes, vertébrés nuisibles, etc.)L'idée de "gestion" des populations d'insectes nuisibles a ensuite été préconisée de préférence à celle de "contrôle". Le mot "contrôle" fait référence à la résolution des problèmes d'insectes nuisibles après leur apparition, alors que la gestion des insectes nuisibles consiste à éviter le problème. En fait, l'accent de la lutte intégrée contre les parasites est mis en grande partie sur la prévention du développement des problèmes de parasites. En outre, la gestion des nuisibles ne vise pas à les éradiquer mais plutôt à maintenir les populations de nuisibles à des niveaux acceptables.