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Ce travail a pour objet d'étudier et d'analyser les données disponibles concernant l'efficacité, la tolérance et la sécurité d'emploi des vaccins anticharbonneux utilisés de nos jours. Il s'attache aussi à présenter les différentes voies de recherche pour leur amélioration ou le développement de nouvelles générations de vaccins. L'étude approfondie des données scientifiques disponibles sur les vaccins anticharbonneux russe, britannique et américain nous a permis de constater que leur efficacité était souvent réelle pour prévenir la survenue de la forme cutanée de la maladie du charbon. Cette…mehr

Produktbeschreibung
Ce travail a pour objet d'étudier et d'analyser les données disponibles concernant l'efficacité, la tolérance et la sécurité d'emploi des vaccins anticharbonneux utilisés de nos jours. Il s'attache aussi à présenter les différentes voies de recherche pour leur amélioration ou le développement de nouvelles générations de vaccins. L'étude approfondie des données scientifiques disponibles sur les vaccins anticharbonneux russe, britannique et américain nous a permis de constater que leur efficacité était souvent réelle pour prévenir la survenue de la forme cutanée de la maladie du charbon. Cette efficacité est, cependant, incomplètement connue pour la prévention de sa forme inhalée. De plus, l'utilisation de ces vaccins semble sans danger chez l'adulte sain mais pas dénuée d'effets secondaires mineurs. Les nouvelles générations de vaccins anticharbonneux ambitionnent de délivrer les antigènes vaccinaux au site même du développement initial de l'infection, avec une plus grande efficacité et une meilleure tolérance. Ainsi, une stratégie d'immunisation postexposition avec ces vaccins permettrait d'améliorer l'efficacité de l'antibioprophylaxie.
Autorenporträt
Né le 24 juillet 1977 à Lorient, il a intégré l''Ecole du Service de Santé des Armées de Lyon Bron en 1996, puis a suivi des études de médecine à la faculté RTH Laennec de l''Université Claude Bernard- Lyon I. Médecin militaire depuis 2005, il travaille au Centre d''Epidémiologie et de Santé Publique des Armées de Saint Mandé depuis 2010.