L'intensification des techniques culturales au cours des dernières décennies a suscité beaucoup de questions quant à l'évolution de la fertilité des sols. La monoculture des céréales, et le travail intensif du sol ont entraîné une diminution de la matière organique du sol, suivi d'une réduction de la capacité de minéralisation.L'utilisation des bio-ressources (résidus de cultures, fumier de ferme...) comme amendements devient une technique bio-remédiante nécessaire pour les sols dégradés.L'objectif de ce travail a été de déterminer l'impact de la qualité des résidus de cultures et de fumier sur la minéralisation du carbone et de l'Azote et sur l'évolution des caractéristiques chimiques des deux types de sols des régions arides de la Tunisie. C'est le colza qui a présenté les valeurs les plus élevées d'émission du C-CO2 suivi du blé dur, la féverole et le sulla présentant des valeurs les plus basses. Concernant le fumier bovin, il a libéré très lentement le CO2 dans le sol sablonneux et sol argileux. En plus, et d'une façon globale le fumier bovin et les fabacées (sulla Bikra 21 et féverole) qui présentent les teneurs en (aztote,CEC, SBE et TSB)les plus importantes (P0,05).