Depuis 2013, les nouvelles recommandations concernant les traitements inhibiteurs sont favorables à l'abstention thérapeutique en France. C'est pourquoi nous avons étudié les signes cliniques et le vécu de la montée de lait chez les femmes non allaitantes.Nous avons mené une étude observationnelle, prospective et monocentrique. L'étude s'est déroulée sur trois mois, Octobre 2013 - Janvier 2014, au Chu d'Angers. Toutes les patientes n'ayant accouchées au Chu, choisi l'allaitement artificiel et pas pris de traitement inhibiteur étaient incluses dans l'étude. Nous avions 130 patientes à l'inclusion. Les signes cliniques et la satisfaction étaient nos principaux évènements étudiés. L'étude a permis de montré qu'il y avait 49% d'échec d'inhibition et 51% d'inhibition partielle à J15. Nous n'avons eu aucune complication mammaire telle que mastite ou abcès. La satisfaction de la population était en moyenne de 4,5/10 à J15. L'étude a prouvé que l'absence de traitement inhibiteur entraînait systématiquement l'apparition de signes cliniques chez les patientes. Cet inconfort n'évoluait jamais en complication grave, mais était mal vécu par les patientes ayant choisi l'allaitement artificiel.