Les aléas climatiques se rapportent « aux phénomènes extrêmes et tendances physiques associés au climat ou à leurs impacts physiques». Ils sont considérés comme un signal climatique extérieur avec des impacts importants sur la vie de l'homme et plus précisément sur la dégradation des sols. Le document « Évaluation de l'érosion hydrique par la méthode d'agrégation », fait le point des techniques d'étude de l'érosion hydrique et propose une nouvelle méthode d'estimation qualitative de l'érosion. La méthode est un complément du concept d'érodibilité aux changements climatique. Elle s'appuie sur le cinquième rapport d'évaluation (AR5) du groupe de travail II du GIEC (WGII). La méthode est évaluée selon quatre sous méthodes : la structure d'une chaine d'impact des facteurs d'érodibilités, la méthode min-max, la méthode d'agrégation, la télédétection et la cartographie des formes et processus d'érosion réelles par les SIG. La méthodes s'appuie sur une étude pratique d'évaluation sur le sous bassin versant de Nariarlé, bassin du Nakanbé au Burkina.