Depuis une vingtaine d'années, les nombreux changements dans la conception des bâtiments et des matériaux modernes ont considérablement fait évoluer les feux d'habitation notamment en terme de toxicité des fumées. Dans le cadre de leur activité professionnelle, les sapeurs- pompiers de Paris sont exposés à de nombreux polluants mis en évidence par les études épidémiologiques récentes. L'objectif de cette étude est de mesurer l'impact sanitaire d'un nouveau mode d'action permettant entre autre de modifier des facteurs d'exposition, l'attaque d'atténuation.Pour réaliser ce mémoire, nous avons établi la liste des différents polluants présents dans les fumées, et estimé les concentrations sur feux en France de 4 polluants majeurs à partir d'une revue des données disponibles. Puis nous avons affiné la matrice d'exposition d'un centre de secours type pour déterminer la durée d'exposition, sans ARI, des phases post-incendie et retour d'intervention. En nous appuyant sur des études réalisées aux Etats-Unis, nous avons pu estimer comment ces expositions seraient modifiées par la mise en place d'attaques d'atténuation. Enfin, nous avons utilisé l'approche d'évaluation quantitative des risque