Les arbres urbains fournissent de nombreux services écosystémiques aux habitants des villes, notamment le stockage et la séquestration du carbone et l'élimination de la pollution atmosphérique. L'amélioration de la qualité de l'air urbain est également devenue l'une des tâches les plus urgentes auxquelles sont confrontés les décideurs politiques du monde entier. L'estimation de la biomasse aérienne des arbres urbains a traditionnellement été basée sur l'utilisation d'équations allométriques développées pour les arbres forestiers. La particularité de cette étude est d'utiliser l'IA pour effectuer ces tâches avec des résultats plus précis. Avec le moteur Google Earth (NDVI), nos résultats montrent que la biomasse de la forêt de Mbao a subi une régression nette de 1,5 Kg/ha en 1988 à 0,8 Kg/ha en 2018. Le logiciel i-Tree a montré que la forêt de Mbao, en considérant uniquement les arbres, a grossièrement séquestré 1 506,43 tonnes métriques de carbone par an avec une valeur associée de 15 547,8 mille FCFA. Le carbone stocké est de 7 892,17 tonnes métriques correspondant à 813,91 millions de francs CFA. En ce qui concerne la lutte contre la pollution atmosphérique, le modèle estime que 44 834,78 kg/an de polluants ont été éliminés de l'atmosphère, ce qui correspond à 188 173,91 millions de francs CFA. Les résultats montrent que le modèle i-Tree Eco peut être appliqué avec succès à une zone d'étude de cas africaine pour quantifier les bénéfices des services écosystémiques.