Au cours des dernières décennies, lorsque les scientifiques ont mené des recherches sur les problèmes menstruels, ils se sont rendu compte de la persistance de ce qu'ils appellent le stress prémenstruel. L'expression "syndrome prémenstruel" englobait la dépression, la fatigue excessive et l'irritabilité. Cependant, au fur et à mesure que les recherches progressaient, il est devenu évident que ces stress ne constituaient qu'une partie de ce qu'il convient d'appeler le syndrome prémenstruel. Qui plus est, d'innombrables autres symptômes persistaient avant les menstruations. Le syndrome prémenstruel (SPM) peut être défini comme une combinaison récurrente de changements physiques, mentaux ou comportementaux perturbateurs pendant la phase lutéale du cycle menstruel qui interfèrent avec les activités familiales, sociales ou professionnelles d'une personne. Environ un pour cent des femmes en âge de procréer souffrent d'un SPM sévère qui menace les relations professionnelles et interpersonnelles de la patiente. L'âge le plus fréquent des femmes atteintes de ce syndrome est de 25 à 45 ans.