Ce travail offre un regard interculturel sur le rôle de la communication dans la préparation et le rétablissement des communautés en cas de catastrophe. Les cultures de trois sites différents ont été étudiées : Des individus et des groupes communautaires des provinces thaïlandaises de Phuket et Phangna, qui ont connu un tsunami en décembre 2004 ; de l'est de la Guyane, où des inondations ont dévasté les zones côtières en janvier 2005 ; et de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, où des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées par les vents des ouragans Katrina et Rita et par les eaux qui ont rompu les digues à l'automne 2005. En analysant les données issues d'entretiens approfondis et de groupes de discussion avec des individus, des membres et des dirigeants d'organisations religieuses et communautaires, ainsi que des membres et des représentants d'organisations gouvernementales et non gouvernementales (ONG), cette étude théorise la nécessité pour les membres de la communauté de renforcer les réseaux de communication interpersonnels et communautaires en guise de préparation et de survie pendant les catastrophes.