L'État comme représentation d'un peuple de citoyens appartenant à la société sert de médiation entre le pouvoir de l'État et la société. Ce n'est pas la violence qui est inhérente à l'histoire, mais le conflit. Cette méprise provient du fait que l'on assimile la violence au conflit. Or, la violence n'est que l'un des moyens possible pour résoudre le conflit en détruisant l'autre. La violence est un moyen, le conflit est un état de fait. L'histoire est celle de rapport de force entre les hommes, entre leurs intérêts et leurs opinions différentes ; rapports de force qui sont autant des manifestations divers du conflit. Car l'homme a cinq attitudes possibles : « la neutralité, la bagarre, la fuite, la capitulation et la non-violence». Notre livre s'inspire d'une profonde méditation sur la situation du Kasaï en République Démocratique du Congo dans la période allant de 2016 jusqu'à 2018. Il comprend cinq grandes parties après l'introduction, à savoir : Notion et définition de la violence ; Notion et définition types des conflits ; Le partage du pouvoir comme mode de prévention des conflits ; Les origines des conflits au Kasaï et le massacre de la Nganza/Kananga.