Boko Haram mène depuis une décennie déjà une sorte d' insurrection sanglante dans le nord du Nigeria, son pays d'origine. Le groupe djihadiste armé, qui sévit aussi au Niger, au Tchad et au Cameroun, utilise le kidnapping de masse comme mode de recrutement et se sert malheureusement de la situation de pauvreté avérée dans la sous-région comme méthode d'incitation à la révolte et/ou à la violence illégitime. Dernier en date, celui des 110 élèves dans une école de " Dapchi ", dans l'Etat de " Yobe ", quatre ans après l'enlèvement de 276 lycéennes à " Chibok " dans l'Etat de " Borno " (Toujours au Nigéria !) et qui a fait un grand écho. L'auteur essaye donc de relever la responsabilité de l'ETAT dans l'émulation de ce phénomène contagieux car certainement il a un rôle à jouer dans tout ce chahut ou un rôle à jouer qu'il n'a pas assumé; ce qui a conduit au retour en force des refoulés. Mais ce retour extrémiste des contractions et frustrations sociales n'explique aucunement pas les tueries insolites et les désastres psycho-matériels qui ont semé la métaphore de la PEUR dans la sous-région et qui ne cesse de faire débat dans le monde