Les dépôts carbonifères du bassin de Timimoun, allant du Famennien supérieur au Viséen supérieur, Namurien probable, sont subdivisés en 04 séries marines. Ce sont des dépôts à dominante détritique, de prodelta et de front de delta distal, séparés par des discontinuités majeures, souvent d'origine tectonique. L'analyse sédimentologique, les données de subsidence et des sections sismiques révèlent une évolution polyphasée, comprenant trois stades géodynamiques : un stade d'ouverture dominé par la tectonique au Cambro-Ordovicien et une période plus complexe, comprenant un stade Siluro-Dévonien régi par la subsidence tectonique et un stade Dévonien supérieur-Carbonifère où interfèrent la tectonique et l'eustatisme. Aussi, l'architecture actuelle résulte de la succession de plusieurs phases tectoniques : Une phase fini ordovicienne (mouvements taconiques) ayant engendré des décollements, voire des charriages, sur le flanc sud de «la future » structure de Timimoun, une phase à la fin du Dévonien et une phase Carbonifère, essentiellement intra-tournaisienne. Ces résultats ne permettent pas d'exclure les déformations ultérieures ayant affecté les autres bassins sahariens