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Le Cameroun fait partie du Bassin du Congo, lequel constitue le deuxième massif forestier de notre planète, après celui de l'Amazonie. Pour faire face aux contraintes budgétaires des années 90 imposées par les bailleurs de fonds internationaux, mon pays s'est lancé dans l'exploitation de ses ressources forestières, laquelle se poursuit à ce jour.Si ladite exploitation constitue pour l'Etat une source susbstantielle de revenus, tel n'est pas le cas pour les peuples autochtones des forêts qui observent leur mise à l'écart des bénéfices de cette activité en victimes résignées. La chose la plus…mehr

Produktbeschreibung
Le Cameroun fait partie du Bassin du Congo, lequel constitue le deuxième massif forestier de notre planète, après celui de l'Amazonie. Pour faire face aux contraintes budgétaires des années 90 imposées par les bailleurs de fonds internationaux, mon pays s'est lancé dans l'exploitation de ses ressources forestières, laquelle se poursuit à ce jour.Si ladite exploitation constitue pour l'Etat une source susbstantielle de revenus, tel n'est pas le cas pour les peuples autochtones des forêts qui observent leur mise à l'écart des bénéfices de cette activité en victimes résignées. La chose la plus inquiétante est l'exploitation anrachique de ces forêts au mépris des conventions internationales ratifiées par le Cameroun et de la règlementation forestière. Pour s'attaquer à ce phéomène, les pouvoirs publics ont entrepris, depuis 2012, de réviser la législation forestière, mais plus de cinq ans après, rien ne semble pointer à l'horizon. Pire encore, l'Etat a octroyé des concessions forestières dans certaines réserves naturelles, au mépris de la convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique. Il faut agir maintenant, pour sauver ce qui reste encore des forêts du Cameroun.
Autorenporträt
Jean Didier Begoumenié nació el 23 de mayo de 1971 en Bokito (Camerún), departamento de Mbam-Inoubou. Se licenció en la École Nationale Supérieure des Mines de París y tiene un Máster 2 en Derecho Ambiental Internacional y Comparado por la Universidad de Limoges (Francia).