L'auteur ici par la magie d'un langage surréaliste, nous fait embrasser cette dualité inséparable de la vie et de la mort, ou de la mort dans la vie. Dans une cogitation solitaire devant la dure et irascible épreuve de l'absence brutale des contemporains, particulièrement des intimes, la psychose crée un imaginaire hallucinant qui rend philosophe et parfois poète. L'auteur, jeune dans l'écriture, aborde avec doigté, dans ces premiers pas poétiques, des thématiques moins aisées. Cette manière de faire qui le démarque des sentiers battus, met en évidence un anticonformisme stylistique propre aux plumes majeures. Ne dit-on pas qu'« aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des ans ? ». Loin de nous effrayer avec l'omniprésence de la mort au fil des pages, cette poésie nous donne d'apercevoir en fin de compte que « le silence du berceau ne tue pas l'amour ». Un amour noble dont Brel Aldrich Mayouma est le chantre. Aubin Banzouzi, écrivain et chroniqueur littéraire