En Afrique subsaharienne, la question de la vulnérabilité à l'érosion hydrique constitue l'un des phénomènes environnementaux les plus préoccupants, du fait de la dégradation des sites et des pertes qu'elle occasionne. A cet effet, l'importance des dégâts matériels ou humains survenus à la suite de l'érosion hydrique est d'ailleurs fréquemment relatée dans la presse et demande d'actions de protection efficace. Ces faits sont alors mis en parallèle avec l'évolution de nos sociétés : l'augmentation de la pression démographique et le développement d'infrastructures sur des zones à risques occasionnent des niveaux de vulnérabilité. La sensibilisation sur les problèmes environnementaux ainsi que les approches préventionnistes vont d'ailleurs souvent dans le sens d'une volonté d'éradication des risques érosifs, influençant au passage un quasi-refus d'exposition de la part des individus. Bien que la société aspire à atteindre le risque zéro, il est admis que cet objectif reste utopique et qu'il est nécessaire d'adapter au mieux notre environnement et nos modes vie pour diminuer l'aléa érosif et la vulnérabilité au maximum. Les imbrications entre la sphère sociale et l'environnementale.