Un crime sanglant dans une résidence paisible, une joyeuse bande de retraités à la gouaille ravageuse, des jeux sexuels dangereux, les prémices d’une épidémie mondiale sur fond de rites satanistes et de délires amnésiques. Et des mouches. Beaucoup de mouches. Partout. Tout le temps.
Bienvenue à la Résidence des Ormes d’Oullins, théâtre morbide du meurtre d’Hervé Chaliez. Crime crapuleux ou crime passionnel ? Qui pouvait en vouloir au riche pharmacien de 71 ans ? Embarquez pour un jeu de piste déroutant et foisonnant, au gré du vrombissement des mouches.
EXTRAIT
Une heure plus tard, fatigués par cette étouffante journée d’été, qui, de plus ne se terminait pas beaucoup d’agitation Alain et Christian, voisins de palier au troisième étage de la Résidence des Ormes, échangeaient d’un balcon à l’autre leurs commentaires sur les événements en cours. Tout d’abord, à propos de cette chaleur torride depuis vingt jours, ce qui n’avait jamais été observé à Lyon depuis leur arrivée sur terre, c’est-à-dire pendant soixante-dix ans. Ils étaient conscrits, et, depuis l’école communale ne s’étaient jamais vraiment perdus de vue. À présent, à la retraite, ils avaient acheté deux appartements mitoyens dans cette résidence haut-de-gamme. Le quartier était réputé tranquille, bien fréquenté, proche des commerces du centre-ville et à cinq minutes à pied de leur Bar-tabac-PMU-Loto préféré, à mi-chemin du stade-boulodrome fief de la « Joyeuse Boule Oullinoise » dont ils étaient Vice-Président (Christian) et Trésorier (Alain). Attention, on parle ici du « Vrai jeu de boules », celui des Gones, pas le jeu petit bras des « kékés » du Midi ou des campings Les Flots Bleus ! Non, le vrai sport des hommes natifs de Lyon et de la Croix-Rousse !
Accoudés à leurs balcons respectifs, ces deux vaillants sportifs contemplaient à leurs pieds un spectacle tout à fait insolite : rangés le long du trottoir, devant l’entrée principale de l’immeuble, dans l’ordre d’arrivée, on voyait un camion de pompier gyrophares allumés, une ambulance de secours d’urgence et deux voitures de police. Deux pompiers et policiers étaient en faction, un responsable parlait dans sa radio et dans l’ambulance, le personnel s’affairait. Toute une bande de voisins et de gamins à trottinette ou vélo était rassemblée. On échangeait et commentait, les smartphones étaient sortis, on diffusait la nouvelle en l’illustrant de selfies montrant l’ambulance en arrière-plan, tout en se bousculant pour mieux voir qu’il n’y avait rien à voir !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Tout d’abord destiné à exercer le métier de professeur des collèges, mais devenu enseignant-chercheur ; formé en chimie organique, en biologie et en pharmacologie, Guy Adrian a poursuivi une carrière dans l’industrie pharmaceutique en tant que directeur de recherche, puis consultant en parcourant notre vaste monde. Après une retraite précoce, il s’est lancé dans la peinture fi gurative puis dans l’écriture de techno- thrillers. Résidant à Lyon, il essaye d’appliquer le précepte d’un célèbre lyonnais d’adoption : « Fais ce que voudras ! ». 460 morts et des mouches est son troisième roman.
Bienvenue à la Résidence des Ormes d’Oullins, théâtre morbide du meurtre d’Hervé Chaliez. Crime crapuleux ou crime passionnel ? Qui pouvait en vouloir au riche pharmacien de 71 ans ? Embarquez pour un jeu de piste déroutant et foisonnant, au gré du vrombissement des mouches.
EXTRAIT
Une heure plus tard, fatigués par cette étouffante journée d’été, qui, de plus ne se terminait pas beaucoup d’agitation Alain et Christian, voisins de palier au troisième étage de la Résidence des Ormes, échangeaient d’un balcon à l’autre leurs commentaires sur les événements en cours. Tout d’abord, à propos de cette chaleur torride depuis vingt jours, ce qui n’avait jamais été observé à Lyon depuis leur arrivée sur terre, c’est-à-dire pendant soixante-dix ans. Ils étaient conscrits, et, depuis l’école communale ne s’étaient jamais vraiment perdus de vue. À présent, à la retraite, ils avaient acheté deux appartements mitoyens dans cette résidence haut-de-gamme. Le quartier était réputé tranquille, bien fréquenté, proche des commerces du centre-ville et à cinq minutes à pied de leur Bar-tabac-PMU-Loto préféré, à mi-chemin du stade-boulodrome fief de la « Joyeuse Boule Oullinoise » dont ils étaient Vice-Président (Christian) et Trésorier (Alain). Attention, on parle ici du « Vrai jeu de boules », celui des Gones, pas le jeu petit bras des « kékés » du Midi ou des campings Les Flots Bleus ! Non, le vrai sport des hommes natifs de Lyon et de la Croix-Rousse !
Accoudés à leurs balcons respectifs, ces deux vaillants sportifs contemplaient à leurs pieds un spectacle tout à fait insolite : rangés le long du trottoir, devant l’entrée principale de l’immeuble, dans l’ordre d’arrivée, on voyait un camion de pompier gyrophares allumés, une ambulance de secours d’urgence et deux voitures de police. Deux pompiers et policiers étaient en faction, un responsable parlait dans sa radio et dans l’ambulance, le personnel s’affairait. Toute une bande de voisins et de gamins à trottinette ou vélo était rassemblée. On échangeait et commentait, les smartphones étaient sortis, on diffusait la nouvelle en l’illustrant de selfies montrant l’ambulance en arrière-plan, tout en se bousculant pour mieux voir qu’il n’y avait rien à voir !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Tout d’abord destiné à exercer le métier de professeur des collèges, mais devenu enseignant-chercheur ; formé en chimie organique, en biologie et en pharmacologie, Guy Adrian a poursuivi une carrière dans l’industrie pharmaceutique en tant que directeur de recherche, puis consultant en parcourant notre vaste monde. Après une retraite précoce, il s’est lancé dans la peinture fi gurative puis dans l’écriture de techno- thrillers. Résidant à Lyon, il essaye d’appliquer le précepte d’un célèbre lyonnais d’adoption : « Fais ce que voudras ! ». 460 morts et des mouches est son troisième roman.