Pour Agnonlètè, hors de question de se marier, elle sera une guerrière et s'engagera dans une lutte sans fin pour la liberté !
Agnonlètè est une jeune recrue de l'armée des Amazones qui combattent pour la protection du royame "Ntö". C'est une jeune fille très belle et désirable. Mais elle est avant tout une guerrière. Elle ne peut ni se marier, ni avoir des enfants. Sa beauté ne manque pas de soulever des passions et de faire chavirer des coeurs comme celui du roi Arôssou. Il en fera les frais pour avoir voulu utiliser la force; car Agnonlètè est courageuse, sculptée et puissante. Elle le laissera défiguré avant d'entreprendre son périple vers le sud-Est le long de l'Atlantique. Avec ses soeurs d'armes Amazones, elles mettent en déroute plusieurs fois des compagnies portugaises ou hollandaises pratiquant la traite négrière. Puis elle va partir. Elle traverse le pays Yorouba et marche jusqu'à l'embouchure de fleuve Congo pour se mettre au service de la reine N'Zinga des royaumes fédérés de N'Dongo et du Matamba, à Luanda de l'actuel Angola.
Suivez les aventures d'une amazone au fort caractère et sans pitié, qui se bat aux côtés de ses soeurs d'armes face à la dominance des hommes, aux injustices et à la traite négrière !
EXTRAIT
Les Yovo, soudain plongés dans l’obscurité totale de la nuit sans lune, ne sont pas habitués à combattre dans ces conditions.
Les Amazones, parfaitement accoutumées au combat pendant les nuits les plus noires, malmènent impitoyablement les flibustiers. Ils reçoivent des coups qu’ils ne voient pas venir. Agnonlètè, en les fixant de ses yeux de tourmalies, a vaincu plusieurs individus aux cheveux de longs poils de singes. Maintenant, elle en choisit un qui porte un grand chapeau étrangement recourbé sur les côtés et un anneau à l’oreille droite. Son œil gauche est caché par un bandeau noir. Il est affublé d’une barbe mal entretenue et ses cheveux, non seulement ressemblent à de longs poils de singes, mais en plus, sont sales. Après les hommes qu’elle a l’habitude de voir au palais, quelle négligence… Pour commencer, elle expédie au loin le mousquet de cet individu en utilisant sa sagaie comme un bâton de combat. Puis, elle lui assène une succession de coups de poings, coups de pied et coups de genou. Elle lui pique le flanc de la pointe de sa sagaie. Il est coriace et saisit son épée. D’un mouvement elle l’esquive. D’un coup de sabre, elle lui tranche la main. L’arme et le membre sanglants roulent sur le sable. D’un saut acrobatique, Agnonlètè se trouve derrière lui et lui assène un violent coup de pied au derrière. Vexé, il se retrouve à quatre pattes. D’un soubresaut, il s’accroupit, fait volte-face. Puis l’œil mauvais, de la main qui lui reste, il ramasse une poignée de sable pour la jeter au visage de la guerrière et se relève dans le même élan. Mais Agnonlètè a vu venir son mouvement. D’une roulade elle a évité le jet de sable. De sa sagaie, elle fauche les jambes du capitaine qui s’est à peine mis debout. Il se retrouve encore à terre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Enseignante, Véronique Diarra est une passionnée de l’histoire de l'Afrique pré-coloniale. C’est une citoyenne du monde qui prend ses racines au Congo, au Burkina-Faso et en Côte d’Ivoire. Elle a vécu dans différents pays grâce à son père, haut-fonctionnaire international. Elle habite et travaille près de Paris depuis plusieurs années.
Agnonlètè est une jeune recrue de l'armée des Amazones qui combattent pour la protection du royame "Ntö". C'est une jeune fille très belle et désirable. Mais elle est avant tout une guerrière. Elle ne peut ni se marier, ni avoir des enfants. Sa beauté ne manque pas de soulever des passions et de faire chavirer des coeurs comme celui du roi Arôssou. Il en fera les frais pour avoir voulu utiliser la force; car Agnonlètè est courageuse, sculptée et puissante. Elle le laissera défiguré avant d'entreprendre son périple vers le sud-Est le long de l'Atlantique. Avec ses soeurs d'armes Amazones, elles mettent en déroute plusieurs fois des compagnies portugaises ou hollandaises pratiquant la traite négrière. Puis elle va partir. Elle traverse le pays Yorouba et marche jusqu'à l'embouchure de fleuve Congo pour se mettre au service de la reine N'Zinga des royaumes fédérés de N'Dongo et du Matamba, à Luanda de l'actuel Angola.
Suivez les aventures d'une amazone au fort caractère et sans pitié, qui se bat aux côtés de ses soeurs d'armes face à la dominance des hommes, aux injustices et à la traite négrière !
EXTRAIT
Les Yovo, soudain plongés dans l’obscurité totale de la nuit sans lune, ne sont pas habitués à combattre dans ces conditions.
Les Amazones, parfaitement accoutumées au combat pendant les nuits les plus noires, malmènent impitoyablement les flibustiers. Ils reçoivent des coups qu’ils ne voient pas venir. Agnonlètè, en les fixant de ses yeux de tourmalies, a vaincu plusieurs individus aux cheveux de longs poils de singes. Maintenant, elle en choisit un qui porte un grand chapeau étrangement recourbé sur les côtés et un anneau à l’oreille droite. Son œil gauche est caché par un bandeau noir. Il est affublé d’une barbe mal entretenue et ses cheveux, non seulement ressemblent à de longs poils de singes, mais en plus, sont sales. Après les hommes qu’elle a l’habitude de voir au palais, quelle négligence… Pour commencer, elle expédie au loin le mousquet de cet individu en utilisant sa sagaie comme un bâton de combat. Puis, elle lui assène une succession de coups de poings, coups de pied et coups de genou. Elle lui pique le flanc de la pointe de sa sagaie. Il est coriace et saisit son épée. D’un mouvement elle l’esquive. D’un coup de sabre, elle lui tranche la main. L’arme et le membre sanglants roulent sur le sable. D’un saut acrobatique, Agnonlètè se trouve derrière lui et lui assène un violent coup de pied au derrière. Vexé, il se retrouve à quatre pattes. D’un soubresaut, il s’accroupit, fait volte-face. Puis l’œil mauvais, de la main qui lui reste, il ramasse une poignée de sable pour la jeter au visage de la guerrière et se relève dans le même élan. Mais Agnonlètè a vu venir son mouvement. D’une roulade elle a évité le jet de sable. De sa sagaie, elle fauche les jambes du capitaine qui s’est à peine mis debout. Il se retrouve encore à terre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Enseignante, Véronique Diarra est une passionnée de l’histoire de l'Afrique pré-coloniale. C’est une citoyenne du monde qui prend ses racines au Congo, au Burkina-Faso et en Côte d’Ivoire. Elle a vécu dans différents pays grâce à son père, haut-fonctionnaire international. Elle habite et travaille près de Paris depuis plusieurs années.