La rencontre entre M. et Andrée, alter-égos de Marcel Proust et Lucienne/Albertine.
Le lecteur est invité à entrer dans une schizophrénie faisant basculer le personnage principal, M., dans une assimilation partielle mais déterminante avec Marcel Proust.
Ce phénomène le conditionne dans sa relation avec deux femmes, du coup attirées dans la nébuleuse proustienne. Venue en droite ligne de cette fiction, Andrée finira par prendre au côté de M., se retirant dans la consomption physique, la place de l’aimée, Lucienne/Albertine.
Osmose corruptrice entre rêve et réalité, dans un chevauchement des temps, des personnalités, voire des modes de narration. À la verticale des amours, heure où chantera le rossignol. Heure où s’inscriront les mots-flammes : Mane, Thecel, Phares…
À des lustres de distance, ce livre n’est pas sans donner un écho crépusculaire au Peintre et son Modèle (Nouvelles Éditions Oswald, 1981) dont le préfacier Pierre Boudot écrivait : “Tel est ce roman, immense par son sujet, écrit par Richardot dans un style halluciné d’où surgit, subtile et conquérante, évanescente et séductrice, l’androgyne silhouette botticellienne.”
“Déroutante habileté… adresse stylistique confondante… un texte important qui m’a fasciné.” René REOUVEN.
Entre assimilation à l'univers proustien et récit d'un amour aux multiples facettes, un roman au style si caractéristique de George Richardot.
EXTRAIT
Pour le choix du lieu il s’en remit au hasard, lequel, par une coïncidence qu’il ne se soucia pas de démêler, désigna la ville de ses études.
Depuis plusieurs années, sa vie professionnelle s’était stabilisée à un rythme de croisière satisfaisant, lui procurant plus que le nécessaire en moyens matériels et satisfactions d’amour-propre. Ce qui l’incita à quitter Paris, davantage que des déboires d’ordre privé ou quelques alertes de santé auxquelles il ne concéda qu’une inquiétude passagère, ce fut le sentiment de devoir remédier au désintérêt qui le gagnait, de trancher des attaches en voie de dessèchement, d’acquérir une nouvelle liberté à réinvestir dans le projet à la fois indécis et exigeant venant de prendre pied en lui.
L’immersion dans l’anonymat de la province lui permettrait ce qu’il entrevoyait comme une seconde naissance. À l’inverse de la capitale, une agglomération moyenne ne se ferait pas étouffante, lui offrant ce qu’encore il pensait attendre d’une ville : des flâneries, des ombres, des flashes, l’instance d’une violence jour à jour conjurée. Sirènes, fracas de freins, d’accidents, squares sclérosés par la vacuité de leurs nuits, attroupements peu conscients même d’être enfants orphelins de la multitude ; une vitrine d’art, l’instantanéité dérangeante d’une quelconque tentation.
À PROPOS DE L'AUTEUR
“Un texte, je le reprendrai, dans quelques mois, quelques années, quand il aura cessé d’être à vif, dès lors engourdi d’une anesthésie naturelle propice à la chirurgie. Et puis d’autres fois, d’autres fois, jusqu’au Jugement Dernier…”
Né il y a quelques lustres (sic) à Épinal (Vosges), Georges Richardot est établi à Vence (Alpes-Maritimes).
Le lecteur est invité à entrer dans une schizophrénie faisant basculer le personnage principal, M., dans une assimilation partielle mais déterminante avec Marcel Proust.
Ce phénomène le conditionne dans sa relation avec deux femmes, du coup attirées dans la nébuleuse proustienne. Venue en droite ligne de cette fiction, Andrée finira par prendre au côté de M., se retirant dans la consomption physique, la place de l’aimée, Lucienne/Albertine.
Osmose corruptrice entre rêve et réalité, dans un chevauchement des temps, des personnalités, voire des modes de narration. À la verticale des amours, heure où chantera le rossignol. Heure où s’inscriront les mots-flammes : Mane, Thecel, Phares…
À des lustres de distance, ce livre n’est pas sans donner un écho crépusculaire au Peintre et son Modèle (Nouvelles Éditions Oswald, 1981) dont le préfacier Pierre Boudot écrivait : “Tel est ce roman, immense par son sujet, écrit par Richardot dans un style halluciné d’où surgit, subtile et conquérante, évanescente et séductrice, l’androgyne silhouette botticellienne.”
“Déroutante habileté… adresse stylistique confondante… un texte important qui m’a fasciné.” René REOUVEN.
Entre assimilation à l'univers proustien et récit d'un amour aux multiples facettes, un roman au style si caractéristique de George Richardot.
EXTRAIT
Pour le choix du lieu il s’en remit au hasard, lequel, par une coïncidence qu’il ne se soucia pas de démêler, désigna la ville de ses études.
Depuis plusieurs années, sa vie professionnelle s’était stabilisée à un rythme de croisière satisfaisant, lui procurant plus que le nécessaire en moyens matériels et satisfactions d’amour-propre. Ce qui l’incita à quitter Paris, davantage que des déboires d’ordre privé ou quelques alertes de santé auxquelles il ne concéda qu’une inquiétude passagère, ce fut le sentiment de devoir remédier au désintérêt qui le gagnait, de trancher des attaches en voie de dessèchement, d’acquérir une nouvelle liberté à réinvestir dans le projet à la fois indécis et exigeant venant de prendre pied en lui.
L’immersion dans l’anonymat de la province lui permettrait ce qu’il entrevoyait comme une seconde naissance. À l’inverse de la capitale, une agglomération moyenne ne se ferait pas étouffante, lui offrant ce qu’encore il pensait attendre d’une ville : des flâneries, des ombres, des flashes, l’instance d’une violence jour à jour conjurée. Sirènes, fracas de freins, d’accidents, squares sclérosés par la vacuité de leurs nuits, attroupements peu conscients même d’être enfants orphelins de la multitude ; une vitrine d’art, l’instantanéité dérangeante d’une quelconque tentation.
À PROPOS DE L'AUTEUR
“Un texte, je le reprendrai, dans quelques mois, quelques années, quand il aura cessé d’être à vif, dès lors engourdi d’une anesthésie naturelle propice à la chirurgie. Et puis d’autres fois, d’autres fois, jusqu’au Jugement Dernier…”
Né il y a quelques lustres (sic) à Épinal (Vosges), Georges Richardot est établi à Vence (Alpes-Maritimes).