Dans un futur éloigné, Alnan se retrouve capturé et devient esclave. Mais son destin l'appelle : lui seul peut sauver son peuple.
Alnan est un jeune Gouzlo, peuple humanoïde habitant une mangrove. Un soir de fête, son clan est capturé puis emmené au Pays d’Artarus. Le chasseur devient esclave jusqu’au jour où il est initié à la science des rêves éveillés et entrevoit l’avenir. Son peuple agonise et appelle un héros qui les sauvera tous.
Menés par Alnan, les Gouzlo seront confrontés à de rudes batailles pour gagner leur liberté, mais une nouvelle menace s’apprête à entrer en jeu. Un vent morbide souffle du nord, tandis que des hordes de sauvages déferlent sur la nation. Des alliances politiques devront s’organiser jusqu’à l’ultime croisade et le retour probable à la paix…
Alnan et les siens doivent se battre pour survivre et connaitre la paix. Découvrez un roman qui mêle science-fiction et fantasy au travers d'une intrigue palpitante !
EXTRAIT
Alnan rêve qu’il est en train de poursuivre Bijou, qu’il l’attrape. Elle éclate de rire, parvient à lui échapper d’un bon gracieux à chaque fois qu’il la touche. Cette course éperdue lui fait bouillir le sang. Il transpire abondamment, il a très soif : « Bijou, arrête-toi, je t’en prie, ne t’en va pas ».
–Hey ! Alnan, réveille-toi.
De se sentir secouer comme une baudruche, il ouvre les yeux et distingue Toupa dans la pénombre près de lui.
–Hum, quoi ? Laisse-moi ivrogne, tu m’as fait trop boire !
À l’instant même, il se rappelle la fête, Bijou, le singe endormi et le danger qui menace le clan. Il se redresse aussitôt et se cogne la tête, « Aïe ! » gémit-il en tombant sur les fesses. Il veut se soulager le crâne avec ses mains. Un bruit de chaînes accompagne son geste. Hébété, il regarde les menottes autour de ses poignets puis Toupa près de lui.
–Où sommes-nous ? s’inquiète-t-il.
–Nous avons sûrement été attaqués. Je ne me souviens de rien. On a dû être drogués. C’est la même chose pour tout le monde ici. Nous sommes tous enchaînés dans une cale à bateaux. Je me suis réveillé il y a peu de temps.
–Ils nous ont enfumés, dit Alnan. Je me rappelle d’animaux qui tombaient des arbres, juste avant de perdre connaissance. Ils nous ont capturés comme des oiseaux... Bijou, ma mère, mon père, tu les as vus ?
–Zouina est au fond avec les femmes. Elle a répondu à son nom quand je l’ai appelée. Je lui ai dit que tu étais vivant. Bijou et ton père ne sont pas là. On ne sait pas grand-chose des gens qui manquent, je suis désolé.
–Ne sois pas désolé mon ami, ce n’est pas de ta faute, ces salopards nous le paieront sois-en sûr.
Alnan réussit à parler avec sa mère, mais elle ne lui apprend rien. Tous sont dans l’ignorance. Ils attendent le sort qu’il leur est réservé dans un mutisme total.
La cale est grande, humide et chaude. Il n’y a aucune ouverture sur l’extérieur. Le plafond est bas et seules quelques lanternes amènent un peu de lumière dans les cœurs.
Soudain, un bruit de trappe se fait entendre. Un faisceau lumineux éclaire l’escalier. En descend un petit homme portant deux seaux qu’il pose devant chaque rangée de captifs, puis un autre préposé chargé de deux sacs en toile les jette sur les esclaves.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Nadir Al Harim est un plasticien de 56 ans, passionné de photographie. Amateur de jeux de rôles et membre d’une guilde, c’est en postant ses écrits en ligne qu’il se met à inventer l'histoire d’Alnan. L’engouement de ses lecteurs l’encourage à persévérer et quelques années après, il écrit ce premier roman.
Alnan est un jeune Gouzlo, peuple humanoïde habitant une mangrove. Un soir de fête, son clan est capturé puis emmené au Pays d’Artarus. Le chasseur devient esclave jusqu’au jour où il est initié à la science des rêves éveillés et entrevoit l’avenir. Son peuple agonise et appelle un héros qui les sauvera tous.
Menés par Alnan, les Gouzlo seront confrontés à de rudes batailles pour gagner leur liberté, mais une nouvelle menace s’apprête à entrer en jeu. Un vent morbide souffle du nord, tandis que des hordes de sauvages déferlent sur la nation. Des alliances politiques devront s’organiser jusqu’à l’ultime croisade et le retour probable à la paix…
Alnan et les siens doivent se battre pour survivre et connaitre la paix. Découvrez un roman qui mêle science-fiction et fantasy au travers d'une intrigue palpitante !
EXTRAIT
Alnan rêve qu’il est en train de poursuivre Bijou, qu’il l’attrape. Elle éclate de rire, parvient à lui échapper d’un bon gracieux à chaque fois qu’il la touche. Cette course éperdue lui fait bouillir le sang. Il transpire abondamment, il a très soif : « Bijou, arrête-toi, je t’en prie, ne t’en va pas ».
–Hey ! Alnan, réveille-toi.
De se sentir secouer comme une baudruche, il ouvre les yeux et distingue Toupa dans la pénombre près de lui.
–Hum, quoi ? Laisse-moi ivrogne, tu m’as fait trop boire !
À l’instant même, il se rappelle la fête, Bijou, le singe endormi et le danger qui menace le clan. Il se redresse aussitôt et se cogne la tête, « Aïe ! » gémit-il en tombant sur les fesses. Il veut se soulager le crâne avec ses mains. Un bruit de chaînes accompagne son geste. Hébété, il regarde les menottes autour de ses poignets puis Toupa près de lui.
–Où sommes-nous ? s’inquiète-t-il.
–Nous avons sûrement été attaqués. Je ne me souviens de rien. On a dû être drogués. C’est la même chose pour tout le monde ici. Nous sommes tous enchaînés dans une cale à bateaux. Je me suis réveillé il y a peu de temps.
–Ils nous ont enfumés, dit Alnan. Je me rappelle d’animaux qui tombaient des arbres, juste avant de perdre connaissance. Ils nous ont capturés comme des oiseaux... Bijou, ma mère, mon père, tu les as vus ?
–Zouina est au fond avec les femmes. Elle a répondu à son nom quand je l’ai appelée. Je lui ai dit que tu étais vivant. Bijou et ton père ne sont pas là. On ne sait pas grand-chose des gens qui manquent, je suis désolé.
–Ne sois pas désolé mon ami, ce n’est pas de ta faute, ces salopards nous le paieront sois-en sûr.
Alnan réussit à parler avec sa mère, mais elle ne lui apprend rien. Tous sont dans l’ignorance. Ils attendent le sort qu’il leur est réservé dans un mutisme total.
La cale est grande, humide et chaude. Il n’y a aucune ouverture sur l’extérieur. Le plafond est bas et seules quelques lanternes amènent un peu de lumière dans les cœurs.
Soudain, un bruit de trappe se fait entendre. Un faisceau lumineux éclaire l’escalier. En descend un petit homme portant deux seaux qu’il pose devant chaque rangée de captifs, puis un autre préposé chargé de deux sacs en toile les jette sur les esclaves.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Nadir Al Harim est un plasticien de 56 ans, passionné de photographie. Amateur de jeux de rôles et membre d’une guilde, c’est en postant ses écrits en ligne qu’il se met à inventer l'histoire d’Alnan. L’engouement de ses lecteurs l’encourage à persévérer et quelques années après, il écrit ce premier roman.