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«En 1870, je traversai le Palatinat en prisonnier: à une station du convoi, je me penche à la portière en murmurant: «Où sommes-nous?» Une voix me répond du dehors: «Dans le département «du Mont-Tonnerre!!!» C'était un membre de la Croix-Rouge de la région offrant ses services. À Mayence, accueil sympathique; on regrette manifestement notre défaite, le grand duc de Hesse-Cassel tout le premier. Il nous fait servir un repas et nous rend visite: souvenir français, influence persistante de chevalerie, que n'a pu étouffer la barbarie poméranienne!» J.-J. Weiss a raconté que, visitant Trèves, en…mehr

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Produktbeschreibung
«En 1870, je traversai le Palatinat en prisonnier: à une station du convoi, je me penche à la portière en murmurant: «Où sommes-nous?» Une voix me répond du dehors: «Dans le département «du Mont-Tonnerre!!!» C'était un membre de la Croix-Rouge de la région offrant ses services. À Mayence, accueil sympathique; on regrette manifestement notre défaite, le grand duc de Hesse-Cassel tout le premier. Il nous fait servir un repas et nous rend visite: souvenir français, influence persistante de chevalerie, que n'a pu étouffer la barbarie poméranienne!» J.-J. Weiss a raconté que, visitant Trèves, en septembre 1871, il fut pris à partie par un petit homme courbé et cassé qui lui dit sur un ton de mépris: «Que sont donc devenus les Français pour s'être laissé battre par les Prussiens?--Mais, lui répliqua l'écrivain, estimez-vous si peu les Prussiens? Ne l'êtes-vous pas?--Oui, dit-il, sujet prussien; mais Trévirois et fils de Trévirois. Vous connaissez le proverbe: Où le Prussien a une fois p..., il ne pousse plus rien! Et puis, mon père a été soldat du grand Napoléon!»

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Autorenporträt
Stephen COUBE naît à Lyon en 1857 ; par sa famille paternelle (Gautrand de Prades, Coubé du Maynadal) il baigne dans un milieu royaliste, par sa famille maternelle (Chaptal, chimiste) il est sensibilisé à la recherche scientifique. Il est baptisé en l'église Saint-Nizier. En 1866 il entre au collège des Jésuites en Avignon, en 1869 à celui de Poitiers où ont déménagé ses parents. Il entre ensuite au noviciat jésuite et enseignera dans différents collèges jésuites. En 1883 il enseigne au collège jésuite de Cantorbery en Angleterre. En 1886 il part en mission aux Indes. En 1888 il revient terminer ses études théologiques au scolasticat de Laval, transféré dans l'île de Jersey à la suite de l'expulsion des Jésuites de France en 1880. En 1890 il est ordonné prêtre au sein de la Compagnie de Jésus par l'évêque de Quimper dans la chapelle de son évêché pour permettre à son père malade d'y assister.