Andoni et Telesforo se retrouvent, à l'âge de huit ans, expulsés au coeur de la guerre civile espagnole.
En ce mois de juillet 1936, Andoni et Telesforo deux enfants de huit ans jouent au football dans un square d’Irún.
Cette partie sera leur dernière car quelques jours plus tard, le général rebelle Mola met le Pays basque à feu et à sang.
Le père d’Andoni, Iñigo Larunari-Atxeari, en bon soldat discipliné, s’en va rejoindre les milices basques restées fidèles à la République.
À l’inverse, le père de Telesforo, le juge Gonzalo trahit sans vergogne la cause basque qu’il venait d’épouser, pour rejoindre le camp de la rébellion !
L’enfance d’Andoni et de Telesforo vient d’être plongée à tout jamais dans les affres de la violence indicible d’une guerre civile.
Il ne reste plus qu’à accompagner la fuite d’Andoni pour essayer de reconstituer ces temps de violence extrême, née de l’alliance discrète des élites économiques avec les militaires fascistes !
La Seconde Guerre mondiale vient de débuter en Euzkadi…
Découvrez sans plus attendre ce roman qui retrace l'existance de jeunes basques au coeur du conflit espagnol à la veille de la Seconde Guerre Mondiale.
EXTRAIT
Lorsque les chipirons à l’encre commencèrent à répandre leur odeur caractéristique, Ana appela Diego et Pablo, les deux aînés, afin qu’ils récupèrent Andoni qui jouait dans la calle avec son ami de toujours, Telesforo, le fils du juge sans cœur. Ana était soucieuse, car les événements qui s’annonçaient arrivaient à grands pas, et comme toutes les mères, elle pensait d’abord à ses enfants. Il fallait qu’elle en discute ce soir avec Iñigo.
Mais que faisait-il ? Est-ce qu’il discutait encore avec cet horrible juge qui se prenait pour un cacique alors qu’il n’était qu’un vulgaire parvenu, tout juste bon à faire des grimaces. Il y avait bien longtemps qu’elle avait décelé toute la duplicité du personnage et elle se demandait bien ce que pouvait lui trouver son Iñigo, lui, si prévenant, si bien élevé. Décidément son Iñigo aurait toujours la tête dans les nuages.
Lorsque les deux gamins arrivèrent à l’entrée de la cuisine, elle leur demanda tout simplement d’aller chercher Andoni. Diego et Pablo s’exécutèrent.
Dans le square déserté par les mamans et leurs bébés à cette heure de la journée, Andoni et Telesforo taquinaient un vrai ballon de football. Ces deux gamins malingres se donnaient à fond dans cette partie qui n’avait pas encore choisi son vainqueur. Et pour une fois que le ballon pouvait vivre sans effrayer les bonnes demoiselles gardiennes d’angelots basques, ils auraient été bien bêtes de s’en priver. D’habitude, ils devaient attendre que le dernier landau quitte les abords des cages fictives de leur terrain pour jouer sans retenue.
À PROPOS DE L'AUTEUR
C’est en explorant le grenier d’une vieille ferme basque que Marc Etxeberria Lanz a découvert un étonnant « trésor » !
Ce jour-là, il a compris que le traumatisme de la guerre d’Espagne avait été enfoui dans une mémoire morte indéfinie puisque sa famille appartenait au camp des vaincus.
L’harmoniste reclusien a provisoirement posé son sac à dos pour avoir le temps de reconstituer puis d’écrire ce drame familial oublié.
En ce mois de juillet 1936, Andoni et Telesforo deux enfants de huit ans jouent au football dans un square d’Irún.
Cette partie sera leur dernière car quelques jours plus tard, le général rebelle Mola met le Pays basque à feu et à sang.
Le père d’Andoni, Iñigo Larunari-Atxeari, en bon soldat discipliné, s’en va rejoindre les milices basques restées fidèles à la République.
À l’inverse, le père de Telesforo, le juge Gonzalo trahit sans vergogne la cause basque qu’il venait d’épouser, pour rejoindre le camp de la rébellion !
L’enfance d’Andoni et de Telesforo vient d’être plongée à tout jamais dans les affres de la violence indicible d’une guerre civile.
Il ne reste plus qu’à accompagner la fuite d’Andoni pour essayer de reconstituer ces temps de violence extrême, née de l’alliance discrète des élites économiques avec les militaires fascistes !
La Seconde Guerre mondiale vient de débuter en Euzkadi…
Découvrez sans plus attendre ce roman qui retrace l'existance de jeunes basques au coeur du conflit espagnol à la veille de la Seconde Guerre Mondiale.
EXTRAIT
Lorsque les chipirons à l’encre commencèrent à répandre leur odeur caractéristique, Ana appela Diego et Pablo, les deux aînés, afin qu’ils récupèrent Andoni qui jouait dans la calle avec son ami de toujours, Telesforo, le fils du juge sans cœur. Ana était soucieuse, car les événements qui s’annonçaient arrivaient à grands pas, et comme toutes les mères, elle pensait d’abord à ses enfants. Il fallait qu’elle en discute ce soir avec Iñigo.
Mais que faisait-il ? Est-ce qu’il discutait encore avec cet horrible juge qui se prenait pour un cacique alors qu’il n’était qu’un vulgaire parvenu, tout juste bon à faire des grimaces. Il y avait bien longtemps qu’elle avait décelé toute la duplicité du personnage et elle se demandait bien ce que pouvait lui trouver son Iñigo, lui, si prévenant, si bien élevé. Décidément son Iñigo aurait toujours la tête dans les nuages.
Lorsque les deux gamins arrivèrent à l’entrée de la cuisine, elle leur demanda tout simplement d’aller chercher Andoni. Diego et Pablo s’exécutèrent.
Dans le square déserté par les mamans et leurs bébés à cette heure de la journée, Andoni et Telesforo taquinaient un vrai ballon de football. Ces deux gamins malingres se donnaient à fond dans cette partie qui n’avait pas encore choisi son vainqueur. Et pour une fois que le ballon pouvait vivre sans effrayer les bonnes demoiselles gardiennes d’angelots basques, ils auraient été bien bêtes de s’en priver. D’habitude, ils devaient attendre que le dernier landau quitte les abords des cages fictives de leur terrain pour jouer sans retenue.
À PROPOS DE L'AUTEUR
C’est en explorant le grenier d’une vieille ferme basque que Marc Etxeberria Lanz a découvert un étonnant « trésor » !
Ce jour-là, il a compris que le traumatisme de la guerre d’Espagne avait été enfoui dans une mémoire morte indéfinie puisque sa famille appartenait au camp des vaincus.
L’harmoniste reclusien a provisoirement posé son sac à dos pour avoir le temps de reconstituer puis d’écrire ce drame familial oublié.