Les mouches volaient dans l’air doux qui sentait l’eucalyptus et les pins. L’une d’elles frôla le grand nez maigre de M. Labarède et se posa sur le front dégarni, couleur de vieil ivoire. Mme Labarède se souleva un peu sur son fauteuil en étendant la main pour chasser l’importune. Ce mouvement réveilla le dormeur. Deux bons yeux gris apparurent, tout souriants dans le visage en arêtes vives sur lequel la peau fermait des plis menus.
– Qu’y a-t-il, Rose ?
– Une mouche qui te tracassait, mon chéri.
– Ah ! la petite coquine !
Il rit doucement et se redressa en ramenant en avant sa calotte de drap gris.
– Qu’y a-t-il, Rose ?
– Une mouche qui te tracassait, mon chéri.
– Ah ! la petite coquine !
Il rit doucement et se redressa en ramenant en avant sa calotte de drap gris.