Thèse de Master de l’année 2007 dans le domaine Philologie française - Littérature, note: 16/20, Université Paris-Sorbonne (Paris IV) , langue: français, résumé: Il est encore trop tôt, pour évaluer l´ampleur de la trace que Michel Houellebecq laissera dans l´histoire littéraire, mais d´ores et déjà son œuvre apparaît comme tout, sauf banale. La souffrance qu´elle articule, est non seulement l´expression d´une conscience malheureuse, mais aussi le reflet du malaise culturel qui hante le monde occidental à la charnière du 20e et du 21e siècle. Partant de la constatation établie par le philosophe allemand Peter Sloterdijk que la conscience moderne serait une conscience malheureuse traversée par une profonde fissure qui séparerait la raison de l´action, ce travail analyse l´œuvre houellebecquienne sous l´angle du cynisme.