Accompagnez un pompier volontaire dans ses interventions les plus palpitantes !
Si vous pensez qu’être pompier volontaire se résume à balayer une chaussée après un accident ou à rouler les tuyaux après un incendie, vous serez bien étonné de la réalité. Au travers du récit de ses nombreuses interventions, tant anecdotiques qu’instructives, l’auteur nous propose de partager la vie, souvent méconnue, d’un pompier volontaire. Captivante et émouvante, il nous décrit l’expérience de ce qu’il appelle son « second métier », fait de poussées d’adrénaline. En quoi consiste le métier de pompier volontaire ? À qui est-il destiné ? À quoi ressemblent les journées de ces héros de l’ombre ? Voici le récit de douze années de volontariat dans une caserne de pompiers, douze années de souvenirs, d’anecdotes, d’émotions... qui ne laisseront personne indifférent.
Embarquez-vous dans le récit de vie poignant d'un pompier volontaire et découvrez son expérience au travers de multiples anecdotes !
EXTRAIT
Retour à la caserne. Je mets directement le propriétaire de la veste d’ambulancier au courant de la nature de notre mission, et je vais immédiatement mettre sa veste dans le lave-linge de la caserne. Plus tard, une fois rentré chez moi, j’ai ôté tous mes vêtements et les ai placés dans un sac à la buanderie pour les laver plus tard. Comme le médecin me l’avait conseillé, le lendemain matin j’ai évité d’être en contact avec mes enfants et je me suis rendu aux urgences où le vaccin m’a été administré. Ils m’ont conseillé d’éviter le contact avec mes enfants durant vingt-quatre heures et surtout de ne pas les embrasser. On m’a également fait une prise de sang qui a été répétée une semaine plus tard. Les résultats ayant été négatifs, tout risque était bien écarté et je pouvais reprendre une vie tout à fait normale. Mon épouse n’était pas rassurée, mais je lui ai expliqué ce que le médecin urgentiste m’avait conseillé et qu’éviter le contact et l’injection du vaccin étaient avant tout par sécurité. Que si le risque avait été trop grand, j’aurais été mis en quarantaine ! Mes enfants âgés entre 7 ans et 12 ans ont compris la raison pour laquelle je ne les prenais plus dans mes bras et ne les embrassais pas. Ils savaient qu’être pompier comportait des risques et leur fierté vis-à-vis de moi leur faisait accepter ces désagréments, tout comme le fait que je sois souvent absent ou que je quitte la table en cours de dîner, car j’étais rappelé en caserne.
En ce qui concerne la dame, je n’ai jamais eu de nouvelles, ce qui est le cas pour la plupart des personnes amenées aux urgences. Ce qui est parfois frustrant pour les intervenants ; ce n’est pas de la curiosité malsaine, mais nous désirons simplement savoir ce qu’il est advenu du patient que nous avons transporté. Nous sommes toujours le premier élément de la prise en charge d’une victime et apprendre que la personne a été soignée puis est rentrée chez elle serait un soulagement pour nous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christian Exsteens est gradué en informatique et a été employé de banque durant 41 ans. Il a été pompier volontaire pendant 12 ans et formateur en secourisme à l’école du feu. Ses petits-enfants l’appellent « Papy Pin- Pon ».
Si vous pensez qu’être pompier volontaire se résume à balayer une chaussée après un accident ou à rouler les tuyaux après un incendie, vous serez bien étonné de la réalité. Au travers du récit de ses nombreuses interventions, tant anecdotiques qu’instructives, l’auteur nous propose de partager la vie, souvent méconnue, d’un pompier volontaire. Captivante et émouvante, il nous décrit l’expérience de ce qu’il appelle son « second métier », fait de poussées d’adrénaline. En quoi consiste le métier de pompier volontaire ? À qui est-il destiné ? À quoi ressemblent les journées de ces héros de l’ombre ? Voici le récit de douze années de volontariat dans une caserne de pompiers, douze années de souvenirs, d’anecdotes, d’émotions... qui ne laisseront personne indifférent.
Embarquez-vous dans le récit de vie poignant d'un pompier volontaire et découvrez son expérience au travers de multiples anecdotes !
EXTRAIT
Retour à la caserne. Je mets directement le propriétaire de la veste d’ambulancier au courant de la nature de notre mission, et je vais immédiatement mettre sa veste dans le lave-linge de la caserne. Plus tard, une fois rentré chez moi, j’ai ôté tous mes vêtements et les ai placés dans un sac à la buanderie pour les laver plus tard. Comme le médecin me l’avait conseillé, le lendemain matin j’ai évité d’être en contact avec mes enfants et je me suis rendu aux urgences où le vaccin m’a été administré. Ils m’ont conseillé d’éviter le contact avec mes enfants durant vingt-quatre heures et surtout de ne pas les embrasser. On m’a également fait une prise de sang qui a été répétée une semaine plus tard. Les résultats ayant été négatifs, tout risque était bien écarté et je pouvais reprendre une vie tout à fait normale. Mon épouse n’était pas rassurée, mais je lui ai expliqué ce que le médecin urgentiste m’avait conseillé et qu’éviter le contact et l’injection du vaccin étaient avant tout par sécurité. Que si le risque avait été trop grand, j’aurais été mis en quarantaine ! Mes enfants âgés entre 7 ans et 12 ans ont compris la raison pour laquelle je ne les prenais plus dans mes bras et ne les embrassais pas. Ils savaient qu’être pompier comportait des risques et leur fierté vis-à-vis de moi leur faisait accepter ces désagréments, tout comme le fait que je sois souvent absent ou que je quitte la table en cours de dîner, car j’étais rappelé en caserne.
En ce qui concerne la dame, je n’ai jamais eu de nouvelles, ce qui est le cas pour la plupart des personnes amenées aux urgences. Ce qui est parfois frustrant pour les intervenants ; ce n’est pas de la curiosité malsaine, mais nous désirons simplement savoir ce qu’il est advenu du patient que nous avons transporté. Nous sommes toujours le premier élément de la prise en charge d’une victime et apprendre que la personne a été soignée puis est rentrée chez elle serait un soulagement pour nous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christian Exsteens est gradué en informatique et a été employé de banque durant 41 ans. Il a été pompier volontaire pendant 12 ans et formateur en secourisme à l’école du feu. Ses petits-enfants l’appellent « Papy Pin- Pon ».