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Monument de la philosophie moderne, "Baruch Spinoza" de Jules Simon est une introduction lumineuse à la pensée du grand philosophe hollandais du XVIIe siècle. Dans cet essai pénétrant, Simon explore les principaux concepts et enjeux de la métaphysique spinoziste, tout en retraçant le parcours intellectuel singulier de celui que Hegel considérait comme le père de la modernité philosophique. Héritier critique de Descartes, Spinoza est présenté comme l'un des trois grands rationalistes du XVIIe siècle, aux côtés de Descartes lui-même et de Leibniz. Mais au-delà de cette filiation, c'est…mehr

Produktbeschreibung
Monument de la philosophie moderne, "Baruch Spinoza" de Jules Simon est une introduction lumineuse à la pensée du grand philosophe hollandais du XVIIe siècle. Dans cet essai pénétrant, Simon explore les principaux concepts et enjeux de la métaphysique spinoziste, tout en retraçant le parcours intellectuel singulier de celui que Hegel considérait comme le père de la modernité philosophique. Héritier critique de Descartes, Spinoza est présenté comme l'un des trois grands rationalistes du XVIIe siècle, aux côtés de Descartes lui-même et de Leibniz. Mais au-delà de cette filiation, c'est l'originalité et la radicalité de sa pensée que Simon s'attache à mettre en lumière. Au coeur du système spinoziste se trouve l'identification de Dieu et de la Nature, conçus comme une substance unique et infinie dont tous les êtres sont des modes. Une métaphysique moniste et immanentiste, qui rompt avec le dualisme cartésien et le providentialisme chrétien. De cette ontologie découlent des conséquences éthiques et politiques révolutionnaires. En identifiant liberté et nécessité, Spinoza pense l'homme comme partie intégrante d'un univers entièrement déterminé, où le sage est celui qui comprend et accepte l'ordre des choses. Une éthique de la joie et de la connaissance, qui invite à se libérer des passions tristes et des illusions pour atteindre la béatitude. Spinoza apparaît ainsi comme un penseur inclassable et subversif, dont la rigueur géométrique n'a d'égale que l'audace spéculative. Excommunié par la communauté juive d'Amsterdam, soupçonné d'athéisme par ses contemporains, il incarne la figure du philosophe libre et solitaire, tout entier voué à la quête de la vérité. Un modèle d'existence dont Simon souligne la portée universelle. Plus qu'un simple commentaire, "Baruch Spinoza" est une invitation à redécouvrir un penseur dont l'actualité ne cesse de s'imposer. En explorant les arcanes de l'Éthique et du Traité théologico-politique, Simon nous guide avec clarté dans une oeuvre réputée difficile, dont il révèle toute la puissance émancipatrice. Un classique de la littérature philosophique, qui n'a rien perdu de sa force et de son tranchant.

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Autorenporträt
Jules Simon (1814-1896) est un philosophe et homme politique français, figure majeure du libéralisme sous la IIIe République. Né en Bretagne dans une famille modeste, il fait de brillantes études qui le mènent à l'École normale supérieure et à l'agrégation de philosophie. Professeur à la Sorbonne, il se fait connaître par ses travaux sur l'histoire de la philosophie, notamment sur Platon, Aristote et l'école d'Alexandrie. Mais c'est son ouvrage sur Spinoza, publié en 1842, qui le révèle comme un penseur original et un écrivain de talent. Une étude pionnière, qui contribue à réhabiliter le philosophe hollandais, alors largement méconnu en France. Parallèlement à sa carrière universitaire, Simon s'engage en politique dans le camp républicain. Élu député en 1848, il s'oppose au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte et doit quitter son poste à la Sorbonne. Il poursuit néanmoins son combat pour les libertés, notamment la liberté de conscience et d'enseignement. Sous la IIIe République, il occupe les plus hautes fonctions, comme ministre de l'Instruction publique puis président du Conseil. Partisan d'une république modérée et libérale, il s'oppose à la fois aux monarchistes et aux radicaux. Une position d'équilibriste qui lui vaut d'être renversé en 1877, lors de la crise du 16 mai. Élu à l'Académie française en 1875, Simon incarne jusqu'à sa mort la figure de l'intellectuel engagé, soucieux de concilier l'exigence de vérité et le réformisme politique. Un héritage qui fait de lui un maillon essentiel entre la philosophie des Lumières et la pensée républicaine moderne.