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De Genève, Voltaire apprend successivement le tremblement de terre de Lisbonne de 1755, qui fit des milliers de morts, puis, en 1756, le début de la Guerre de Sept Ans. Touché par ces évènements il écrit, cette année-là, dans son Essai sur l’Histoire Générale que «Presque toute l’histoire est une suite d’atrocités inutiles» et envoie à Jean-Jacques Rousseau un Poème sur le désastre de Lisbonne. Celui-ci lui répond et tente de justifier la providence divine. Candide ou l’optimiste lui est-il une réponse ? Dans tous les cas, l’optimisme de Leibnitz, le chantre du meilleur des mondes possibles et…mehr

Produktbeschreibung
De Genève, Voltaire apprend successivement le tremblement de terre de Lisbonne de 1755, qui fit des milliers de morts, puis, en 1756, le début de la Guerre de Sept Ans. Touché par ces évènements il écrit, cette année-là, dans son Essai sur l’Histoire Générale que «Presque toute l’histoire est une suite d’atrocités inutiles» et envoie à Jean-Jacques Rousseau un Poème sur le désastre de Lisbonne. Celui-ci lui répond et tente de justifier la providence divine. Candide ou l’optimiste lui est-il une réponse ? Dans tous les cas, l’optimisme de Leibnitz, le chantre du meilleur des mondes possibles et de l’harmonie préétablie, incarné dans l’histoire par Pangloss, le mentor de Candide, est certainement mis à mal par les péripéties de ce conte. Elles éduqueront peu à peu notre héros naïf et l’entraîneront de l’Allemagne au Portugal et du Pérou à Constantinople. Dans ce pamphlet contre Leibnitz et l’idée qu’un mal nécessaire en cette terre est compensé par un bien d’essence supérieure et celle d’un monde dans lequel rien n’arrive sans qu’il n’y ait une cause nécessaire, Voltaire, s’amuse à déconstruire le vernis de bonheur que nous présentons tous au monde et ironise sur le conservatisme social d’une noblesse qui sera en fin de vie dans quelques décennies. Candide est un fils naturel car son père ne pouvait prouver soixante et onze quartiers de noblesse. Surpris avec Cunégonde sa cousine, il est chassé du château de son oncle « à coups de pied dans le cul ». Enrôlé dans les armées bulgares, il fuit la guerre et apprend que Cunégonde et sa famille ont été massacré par les Bulgares. Il échouera, avec Pangloss son ancien mentor devenu gueux à Lisbonne au moment du tremblement de terre. Victime, mais survivant de l’autodafé expiatoire qui suit cette catastrophe, il découvre que Cunégonde est vivante et n’aura de cesse de la retrouver, du Pérou à l’Eldorado, puis de Paris à Constantinople. Mais finalement, conclut Candide, ne vaut-il pas mieux cultiver son jardin ? Réédité vingt et une fois du vivant de l’auteur, Candide est un des plus grands succès littéraires francophones. 1759
Autorenporträt
François-Marie Arouet est originaire d'un milieu bourgeois, son père était notaire. Il fait de brillantes études chez les jésuites de Louis-Le-Grand. Des vers irrévérencieux l'obligent à rester en province, puis provoquent son incarcération à la Bastille (1717). Une altercation avec le chevalier Rohan-Chabot le conduit à nouveau à la Bastille, puis le contraint à un exil de trois ans en Angleterre. Au contact des philosophes d'Outre-Manche où la liberté d'expression était alors plus grande qu'en France, il s'engage dans une philosophie réformatrice de la justice et de la société. De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"...) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine"). Il critique la guerre dans "L'Histoire de Charles XII" (1731) puis s'en prend aux dogmes chrétiens dans "Epîtres à Uranie" (1733) et au régime politique en France, basé sur le droit divin, dans "Lettres philosophiques" (1734). Des poèmes officiels lui permettent d'entrer à l'Académie Française et à la Cour comme historiographe du roi en 1746. Cependant "Zadig" l'oblige à s'exiler à Potsdam sur l'invitation de Frédéric II de Prusse, puis à Genève. Voltaire s'installe définitivement à Ferney, près de la frontière Suisse, où il reçoit toute l'élite intellectuelle de l'époque tout en ayant une production littéraire abondante. En 1759, Voltaire publie "Candide", une de ses oeuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S'indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l'humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse. Avec ses pamphlets mordants, Voltaire est un brillant polémiste. Il combat inlassablement pour la liberté, la justice et le triomphe de la raison (affaires Calas, Sirven, chevalier de la Barre...). En 1778, il retourne enfin à Paris, à l'Académie et à la Comédie Française, mais épuisé par son triomphe, il y meurt peu de temps après. Esprit universel ayant marqué le siècle des "Lumières", défenseur acharné de la liberté individuelle et de la tolérance, Voltaire a beaucoup de succès auprès de la bourgeoisie libérale. Il laisse une oeuvre considérable. A cause de la censure, la plupart de ses écrits étaient interdits. Ils étaient publiés de manière anonyme, imprimés à l'étranger et introduits clandestinement en France. Principales oeuvres : Oedipe (1718) Brutus (1730) L'Histoire de Charles XII (1731) Zaïre (1732) Epîtres à Uranie (1733) Lettres philosophiques (1734) La mort de César (1735) Discours sur l'homme (1738) Zadig (1747) Nanine (1749) Le siècle de Louis XIV (1751) Micromégas (1752) La Pucelle d'Orléans (1752) Essai sur les moeurs et l'esprit des nations (1756) Candide (1759) Traité sur la tolérance (1763) Dictionnaire philosophique(1764) Jeannot et Colin (1764) L'ingénu (1767)