Paolo renaît doucement à la vie après la mort accidentelle de ses parents et de son frère cadet.
Paolo est un jeune homme aussi charmant que peuvent l’être les Italiens bien nés. Sans souci, ni problème, il trompe agréablement l’ennui d’une vie monotone. La donne change lors des décès accidentels de son jeune frère qu’il admire et de ses parents qu’il chérit. Il renaît doucement à la vie grâce au soutien de sa compagne. Seul héritier d’une splendide propriété viticole en Toscane, son psy et son notaire l’incitent à y retrouver ses racines avec le secret espoir de l’aider à « quitter » les siens disparus et y soigner sa mélancolie… Pour le thérapeute, Paolo consigne dans son journal ses visites au Castello qu’il soumet librement à ses proches. Des récits à ce point détaillés qu’ils invitent au partage, et suggèrent une amélioration de sa perception du réel. Au Castello, Paolo se laisse séduire par une jeune veuve aux traits raffinés et délicats, dignes de ceux des tableaux de Botticelli et par une hôtesse de l’air rencontrée lors d’un vol vers Paris. Pari gagné ? Peut-être…
Plongez dans un roman sensible, qui touchera les lecteurs férus de romans psychologiques et passionnés par les rouages complexes de l’esprit humain.
EXTRAIT
Ainsi, pour répondre à Olivia, j’ai tenté d’évoquer ma mélancolie. Je lui ai parlé de mes chers disparus toujours aussi présents ; de mes passions, de l’art en général et de la vie des grands maîtres de la peinture dont certains me fascinent toujours. Il en est un qui de son vivant fut un homme de légende, l’un des peintres les plus foisonnants du XXe siècle, Nicolas de Staël[31], emporté à 41 ans par la mélancolie précisément. J’ai fait part à Olivia des raisons qui l’ont poussé à se jeter dans le vide, en dénonçant le regard éteint de la critique, le mépris pour son engagement esthétique et celui de quelques proches pour l’homme qu’il était ; un artiste généreux aux couleurs du désespoir. Après un long silence, Olivia m’a demandé d’inscrire le nom de cet artiste dans son carnet intime ; celui où elle note tout sujet digne d’intérêt, comme suggéré par son père, pour accéder à ses avis. Elle m’a montré ce carnet en désignant une séparation en son milieu ; une deuxième partie consacrée « … aux questions plus perso » destinées à sa mère. Si chacun joue le jeu, tous trois se rejoignent pour débattre de sujets de société que la jeune fille voudrait évoquer en famille, comme elle me l’a encore révélé. La sincérité d’Olivia m’émeut. Je n’ai nulle envie de trahir sa confiance. Nul besoin de travestir mes sombres réalités, mes enthousiasmes naissants, mes refus persistants. Bridget n’est pas intervenue pendant nos échanges. Elle a dû entendre les questions et entrevoir les attitudes de sa fille, tantôt penchée vers moi, tantôt plus éloignée ou m’interrogeant du regard. Elle a dû trouver notre échange suffisamment opportun. Je sais qu’elle ressent les situations autant que les êtres. Avec sa fille, pas de précautions oratoires ; la douce fermeté du propos, son regard à peine appuyé en plissant les paupières provoquent chez Olivia une mimique réjouie des plus tendres. Elle prétend tout connaître du répertoire expressif maternel.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jacques Moscato, musicien et conteur, accompagne son soliste sur un mode profond et sombre. À mi-chemin entre fantasme et réalité, Paolo, héros malgré lui d’aventures humaines troublantes, navigue entre les abîmes de la mélancolie avec en toile de fond la campagne apaisante de la Toscane, seul point d’ancrage d’un homme tourmenté.
Paolo est un jeune homme aussi charmant que peuvent l’être les Italiens bien nés. Sans souci, ni problème, il trompe agréablement l’ennui d’une vie monotone. La donne change lors des décès accidentels de son jeune frère qu’il admire et de ses parents qu’il chérit. Il renaît doucement à la vie grâce au soutien de sa compagne. Seul héritier d’une splendide propriété viticole en Toscane, son psy et son notaire l’incitent à y retrouver ses racines avec le secret espoir de l’aider à « quitter » les siens disparus et y soigner sa mélancolie… Pour le thérapeute, Paolo consigne dans son journal ses visites au Castello qu’il soumet librement à ses proches. Des récits à ce point détaillés qu’ils invitent au partage, et suggèrent une amélioration de sa perception du réel. Au Castello, Paolo se laisse séduire par une jeune veuve aux traits raffinés et délicats, dignes de ceux des tableaux de Botticelli et par une hôtesse de l’air rencontrée lors d’un vol vers Paris. Pari gagné ? Peut-être…
Plongez dans un roman sensible, qui touchera les lecteurs férus de romans psychologiques et passionnés par les rouages complexes de l’esprit humain.
EXTRAIT
Ainsi, pour répondre à Olivia, j’ai tenté d’évoquer ma mélancolie. Je lui ai parlé de mes chers disparus toujours aussi présents ; de mes passions, de l’art en général et de la vie des grands maîtres de la peinture dont certains me fascinent toujours. Il en est un qui de son vivant fut un homme de légende, l’un des peintres les plus foisonnants du XXe siècle, Nicolas de Staël[31], emporté à 41 ans par la mélancolie précisément. J’ai fait part à Olivia des raisons qui l’ont poussé à se jeter dans le vide, en dénonçant le regard éteint de la critique, le mépris pour son engagement esthétique et celui de quelques proches pour l’homme qu’il était ; un artiste généreux aux couleurs du désespoir. Après un long silence, Olivia m’a demandé d’inscrire le nom de cet artiste dans son carnet intime ; celui où elle note tout sujet digne d’intérêt, comme suggéré par son père, pour accéder à ses avis. Elle m’a montré ce carnet en désignant une séparation en son milieu ; une deuxième partie consacrée « … aux questions plus perso » destinées à sa mère. Si chacun joue le jeu, tous trois se rejoignent pour débattre de sujets de société que la jeune fille voudrait évoquer en famille, comme elle me l’a encore révélé. La sincérité d’Olivia m’émeut. Je n’ai nulle envie de trahir sa confiance. Nul besoin de travestir mes sombres réalités, mes enthousiasmes naissants, mes refus persistants. Bridget n’est pas intervenue pendant nos échanges. Elle a dû entendre les questions et entrevoir les attitudes de sa fille, tantôt penchée vers moi, tantôt plus éloignée ou m’interrogeant du regard. Elle a dû trouver notre échange suffisamment opportun. Je sais qu’elle ressent les situations autant que les êtres. Avec sa fille, pas de précautions oratoires ; la douce fermeté du propos, son regard à peine appuyé en plissant les paupières provoquent chez Olivia une mimique réjouie des plus tendres. Elle prétend tout connaître du répertoire expressif maternel.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jacques Moscato, musicien et conteur, accompagne son soliste sur un mode profond et sombre. À mi-chemin entre fantasme et réalité, Paolo, héros malgré lui d’aventures humaines troublantes, navigue entre les abîmes de la mélancolie avec en toile de fond la campagne apaisante de la Toscane, seul point d’ancrage d’un homme tourmenté.