Pays émergent, la Chine est déjà le premier créancier étranger des Etats-Unis, malgré un revenu nominal par tête huit fois inférieur. La moitié de ses réserves de change suffiraient à rembourser la dette de la Grèce, du Portugal, de l'Irlande et de l'Espagne réunis ; l'autre moitié lui permettrait d'acheter tout l'or détenu par les Banques centrales de la planète, ou encore de s'offrir à la fois Google, Apple, Microsoft, IBM et tous les immeubles de Manhattan. Moins d'une décennie après son entrée à l'OMC, la Chine est le premier exportateur mondial, inondant de ses produits des milliards de consommateurs à travers le monde. Ce n'est pourtant que la partie émergée de sa montée en puissance dans l'économie mondiale. Car ce sont aussi ses capitaux qu'elle exporte à grande échelle, forte de gigantesques réserves de change représentant l'équivalent de la production annuelle de l'Allemagne. Ressources naturelles, entreprises étrangères, Bons du Trésor américain, rien ne semble échapper à la boulimie d'acquisitions qui, depuis quelques années, projette le dragon chinois aux quatre coins de la planète. A quelles sources s'alimente cette puissance financière ? Quels objectifs la Chine poursuit-elle dans ses acquisitions à l'étranger ? Le yuan va-t-il détrôner le dollar ? Après la domination commerciale, l'expansion financière chinoise est-elle la nouvelle étape d'un dessein hégémonique face à l'affaiblissement de l'Occident ? Claude Meyer s'efforce ici de répondre à ces questions sans procès d'intention, mais aussi sans concessions.
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