À l'occasion des commémorations des 175 ans de la Belgique, redécouvrez ses événements marquants !
Cet ouvrage, qui peut se lire dans sa continuité, est conçu comme un outil qui permet de :
- replacer un personnage et/ou un événement dans leurs contextes historiques ;
- situer rapidement des faits politiques, économiques ou culturels qui ont jalonnés l’histoire de la Belgique ;
- se familiariser, grâce à des notices biographiques, avec les acteurs marquants de l’histoire ;
- retrouver, à l’aide de tableaux synoptiques, chronologiques ou index, les faits et acteurs replacés dans leur chronologie ;
- simplement suivre la chronologie afin de mémoriser de manière mnémotechnique l’enchaînement de l’histoire.
Conséquence d’un enseignement de l’Histoire qui, en l’absence générale de manuels, ne s’articule plus autour de dates précises mais découpe le passé en grands thèmes, effet indirect d’une culture en mosaïque diffusée par la télévision, on situe de plus en plus mal ce que l’on étudie, lit dans la presse ou voit sur le petit cran. Nombreux sont ceux qui s’en plaignent et souhaitent disposer de points de repère. Le présent ouvrage tente de leur en offrir pour ce qui concerne l’histoire de la Belgique de 1830 à nos jours.
Un ouvrage précis et didactique sur l'histoire de la Belgique !
EXTRAIT
L’esprit partisan du roi des Pays-Bas qui réservait aux Hollandais la majorité des postes de commande de l’État, de l’administration et de l’armée, ne laissait aux jeunes intellectuels belges que deux débouchés : le barreau et le journalisme. Ils s’y jetèrent avec la fougue de leur âge, passionnés par le spectacle qu’offrait le monde puissamment travaillé par les ferments du libéralisme et du nationalisme. Dans le Mathieu Laensberg de Liège, fondé par Paul Devaux, Charles Rogier et Joseph Lebeau, les libéraux combattaient les abus du pouvoir et s’efforçaient de former un esprit public. À peu près en même temps, Sylvain Van de Weyer, Jean-Baptiste Nothomb, Édouard Ducpétiaux et Louis de Potter apportaient un sang nouveau au Courrier des Pays-Bas de Bruxelles et donnèrent une orientation plus hardie à la vieille gazette libérale. Dans les Journaux catholiques — Le Spectateur belge, Le Catholique des Pays-Bas, Le Courrier de la Meuse — Constantin de Gerlache, Félix de Merode, l’abbé de Haerne et autres Bartels réclamaient la liberté en tout et pour tous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Georges-Henri Dumont est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil Exécutif de l’Unesco, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera son Histoire de Bruxelles, des origines à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
Cet ouvrage, qui peut se lire dans sa continuité, est conçu comme un outil qui permet de :
- replacer un personnage et/ou un événement dans leurs contextes historiques ;
- situer rapidement des faits politiques, économiques ou culturels qui ont jalonnés l’histoire de la Belgique ;
- se familiariser, grâce à des notices biographiques, avec les acteurs marquants de l’histoire ;
- retrouver, à l’aide de tableaux synoptiques, chronologiques ou index, les faits et acteurs replacés dans leur chronologie ;
- simplement suivre la chronologie afin de mémoriser de manière mnémotechnique l’enchaînement de l’histoire.
Conséquence d’un enseignement de l’Histoire qui, en l’absence générale de manuels, ne s’articule plus autour de dates précises mais découpe le passé en grands thèmes, effet indirect d’une culture en mosaïque diffusée par la télévision, on situe de plus en plus mal ce que l’on étudie, lit dans la presse ou voit sur le petit cran. Nombreux sont ceux qui s’en plaignent et souhaitent disposer de points de repère. Le présent ouvrage tente de leur en offrir pour ce qui concerne l’histoire de la Belgique de 1830 à nos jours.
Un ouvrage précis et didactique sur l'histoire de la Belgique !
EXTRAIT
L’esprit partisan du roi des Pays-Bas qui réservait aux Hollandais la majorité des postes de commande de l’État, de l’administration et de l’armée, ne laissait aux jeunes intellectuels belges que deux débouchés : le barreau et le journalisme. Ils s’y jetèrent avec la fougue de leur âge, passionnés par le spectacle qu’offrait le monde puissamment travaillé par les ferments du libéralisme et du nationalisme. Dans le Mathieu Laensberg de Liège, fondé par Paul Devaux, Charles Rogier et Joseph Lebeau, les libéraux combattaient les abus du pouvoir et s’efforçaient de former un esprit public. À peu près en même temps, Sylvain Van de Weyer, Jean-Baptiste Nothomb, Édouard Ducpétiaux et Louis de Potter apportaient un sang nouveau au Courrier des Pays-Bas de Bruxelles et donnèrent une orientation plus hardie à la vieille gazette libérale. Dans les Journaux catholiques — Le Spectateur belge, Le Catholique des Pays-Bas, Le Courrier de la Meuse — Constantin de Gerlache, Félix de Merode, l’abbé de Haerne et autres Bartels réclamaient la liberté en tout et pour tous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Georges-Henri Dumont est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil Exécutif de l’Unesco, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera son Histoire de Bruxelles, des origines à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.