Des pistes d'action face à une problématique terriblement d'actualité.
Comment dialoguer avec une personne plongée dans la radicalisation ? Comment trouver la porte d’entrée d’un dialogue qui mène à la discussion et à un processus de retour vers « un vivre-ensemble » avec des personnes qui refusent celui-ci ?
C’est à ces questions terriblement d’actualité dans les écoles, les centres sportifs, les groupes de jeunes, que les auteurs répondent et proposent des pistes de réflexion et d’action. Laura Passoni, qui a été radicalisée jusqu’à partir en Syrie, dialogue ici avec le professeur Hicham Abdel Gawad. Elle apporte les éléments qui ont conduit à son processus de radicalisation et dévoile le discours djihadiste qui a mené à cette radicalisation ; elle explique son parcours de pensée et son approche aujourd’hui. Le professeur Hicham Abdel Gawad, lui, développe les éléments pratiques pour comprendre ce discours véhiculé par les extrémistes. Il le déconstruit et conduit à une perception qui permet le « vivre-ensemble ».
Plongez dans le dialogue d'une ancienne radicalisée et d'un professeur, et découvrez des éléments pratique pour comprendre le discours de radicalisation et le processus de radicalisation.
EXTRAIT
Je n’ai pas la prétention de faire de ma propre expérience une expérience universalisable ou même généralisable. En revanche, je pose comme hypothèse vraisemblable que la déconstruction méthodique d’une doctrine importante, ici celle du Mahdi, peut ouvrir une brèche vers un rapport scientifique à l’islam et, surtout, participer au désamorçage des processus de radicalisation. En fonction des possibilités, on peut envisager plusieurs activités qui vont dans ce sens. On peut bien évidemment procéder à une déconstruction semblable à celle résumée ici. On peut aussi procéder à quelque chose de plus intuitif : faire compter le nombre de versets parlant du Mahdi par exemple42 ou du Dajjâl43. On peut alors faire remarquer que si Dieu a pris la peine d’instruire Muhammad et les musulmans sur le fait qu’il faut frapper à une porte avant d’entrer chez quelqu’un44 ou sur les méfaits de l’alcool, Il aurait pu au moins dire un petit truc sur le Dajjâl censé ravager le monde à la fin des temps… Il aurait pu aussi ne pas faire durer le suspens sur l’identité du Mahdi et sur sa venue (retour ou naissance normale ?)… Ceci, ou alors ces doctrines sont tout simplement tardives par rapport à l’islam des premiers temps.
Comment dialoguer avec une personne plongée dans la radicalisation ? Comment trouver la porte d’entrée d’un dialogue qui mène à la discussion et à un processus de retour vers « un vivre-ensemble » avec des personnes qui refusent celui-ci ?
C’est à ces questions terriblement d’actualité dans les écoles, les centres sportifs, les groupes de jeunes, que les auteurs répondent et proposent des pistes de réflexion et d’action. Laura Passoni, qui a été radicalisée jusqu’à partir en Syrie, dialogue ici avec le professeur Hicham Abdel Gawad. Elle apporte les éléments qui ont conduit à son processus de radicalisation et dévoile le discours djihadiste qui a mené à cette radicalisation ; elle explique son parcours de pensée et son approche aujourd’hui. Le professeur Hicham Abdel Gawad, lui, développe les éléments pratiques pour comprendre ce discours véhiculé par les extrémistes. Il le déconstruit et conduit à une perception qui permet le « vivre-ensemble ».
Plongez dans le dialogue d'une ancienne radicalisée et d'un professeur, et découvrez des éléments pratique pour comprendre le discours de radicalisation et le processus de radicalisation.
EXTRAIT
Je n’ai pas la prétention de faire de ma propre expérience une expérience universalisable ou même généralisable. En revanche, je pose comme hypothèse vraisemblable que la déconstruction méthodique d’une doctrine importante, ici celle du Mahdi, peut ouvrir une brèche vers un rapport scientifique à l’islam et, surtout, participer au désamorçage des processus de radicalisation. En fonction des possibilités, on peut envisager plusieurs activités qui vont dans ce sens. On peut bien évidemment procéder à une déconstruction semblable à celle résumée ici. On peut aussi procéder à quelque chose de plus intuitif : faire compter le nombre de versets parlant du Mahdi par exemple42 ou du Dajjâl43. On peut alors faire remarquer que si Dieu a pris la peine d’instruire Muhammad et les musulmans sur le fait qu’il faut frapper à une porte avant d’entrer chez quelqu’un44 ou sur les méfaits de l’alcool, Il aurait pu au moins dire un petit truc sur le Dajjâl censé ravager le monde à la fin des temps… Il aurait pu aussi ne pas faire durer le suspens sur l’identité du Mahdi et sur sa venue (retour ou naissance normale ?)… Ceci, ou alors ces doctrines sont tout simplement tardives par rapport à l’islam des premiers temps.