Voici la curieuse histoire de 44 hommes et femmes dont le nom (ou le prénom) fait désormais partie de la langue française.
Dans la famille Dalton, je demande John. John Dalton, physicien anglais, souffrait d'un trouble de la vue... qu'on appelle désormais « le daltonisme ». Ils sont ainsi plusieurs centaines dont le nom est passé dans le langage courant. Ce sont les éponymes. Savez-vous que... la pizza margherita a été préparée aux couleurs du drapeau italien pour la reine Marguerite de Savoie. Le sandwich a été composé par le cuisinier du comte de Sandwich, qui voulait manger tout en continuant à jouer aux cartes. Le godillot doit son nom à Alexis Godillot, le fabricant de chaussures qui fournissait l'armée française. Et le frisbee à William Frisbie, un pâtissier qui vendait ses tartes dans un moule dont les gamins ont vite fait un tout autre usage ! Savez-vous que... On doit le Dow Jones à Charles Dow et Edward Jones, journalistes financiers au Wall Street Journal. Le boycott à Charles Boycott, un intendant tellement sévère que les fermiers finirent par refuser de le payer. La clémentine au frère Clément, la poubelle à Eugène Poubelle, l'Everest à George Everest, le triple axel à Axel Paulsen, le macadam à John McAdam, le bottin à Sébastien Bottin, les strass à Georges Strass... Et si l'on faisait connaissance avec... Benjamin Hall, le grassouillet lord britannique qui laissa son nom à Big Ben. Bertha Krupp, la jeune héritière qui inspira la Grosse Bertha. Aloïs Alzheimer, le psychiatre qui mit un nom sur la démence sénile. Mais pourquoi les Amériques portent-elles le prénom de Vespucci ? Quel était le violon d'Ingres ? Et qui était donc cette reine-claude qui ne compte pas pour des prunes ?
Un ouvrage richement documenté qui dressent le portrait de personnalités qui ont laissé leur nom à la postérité.
A PROPOS DE L'AUTEUR :
Christine Masuy est déjà l'auteur de Curieuses histoires de noms propres devenus communs, un recueil consacré aux personnages dont le nom est entré dans la langue française. Ce premier tome a reçu un bel accueil de la presse. « On y apprend tellement de choses qu'on a fini par lui consacrer toute une soirée sans voir le temps passer ! », s'exclame Le Journal de
Montréal. « Christine Masuy réussit le pari de montrer sous un autre jour quantité d'objets du quotidien dont on utilise le nom sans en connaître l'origine », constate Le Soir. Tandis que Le Figaro Littéraire parle d'un « aimable livre, aussi délicieux qu'érudit ».
EXTRAIT :
Il aurait pu s'appeler Raymond ou Fernand, il s'appelle « marcel ». Qui ça ? Ce (sous-) vêtement qui s'affiche ou se cache selon les époques, les milieux et le temps. Mais qui est donc ce Marcel qui inventa le marcel ? Une chose est sûre : c'est une histoire française.
On est à Paris, dans les années 1860 ou 1870. Au coeur de Paris, dans ce grand marché que sont les Halles. L'endroit existe depuis le MoyenÂge, mais il vient d'être totalement repensé et réaménagé. Notamment par l'architecte Baltard, qui imagine ces fameux pavillons à structure métallique et toits de verre. Les Halles de Paris sont désormais l'un des plus grands marchés du monde. Elles s'étendent sur une trentaine d'hectares et des tonnes de nourriture y transitent chaque jour. Ce qui inspire d'ailleurs à Zola un roman au titre évocateur : Le Ventre de Paris.
Dans la famille Dalton, je demande John. John Dalton, physicien anglais, souffrait d'un trouble de la vue... qu'on appelle désormais « le daltonisme ». Ils sont ainsi plusieurs centaines dont le nom est passé dans le langage courant. Ce sont les éponymes. Savez-vous que... la pizza margherita a été préparée aux couleurs du drapeau italien pour la reine Marguerite de Savoie. Le sandwich a été composé par le cuisinier du comte de Sandwich, qui voulait manger tout en continuant à jouer aux cartes. Le godillot doit son nom à Alexis Godillot, le fabricant de chaussures qui fournissait l'armée française. Et le frisbee à William Frisbie, un pâtissier qui vendait ses tartes dans un moule dont les gamins ont vite fait un tout autre usage ! Savez-vous que... On doit le Dow Jones à Charles Dow et Edward Jones, journalistes financiers au Wall Street Journal. Le boycott à Charles Boycott, un intendant tellement sévère que les fermiers finirent par refuser de le payer. La clémentine au frère Clément, la poubelle à Eugène Poubelle, l'Everest à George Everest, le triple axel à Axel Paulsen, le macadam à John McAdam, le bottin à Sébastien Bottin, les strass à Georges Strass... Et si l'on faisait connaissance avec... Benjamin Hall, le grassouillet lord britannique qui laissa son nom à Big Ben. Bertha Krupp, la jeune héritière qui inspira la Grosse Bertha. Aloïs Alzheimer, le psychiatre qui mit un nom sur la démence sénile. Mais pourquoi les Amériques portent-elles le prénom de Vespucci ? Quel était le violon d'Ingres ? Et qui était donc cette reine-claude qui ne compte pas pour des prunes ?
Un ouvrage richement documenté qui dressent le portrait de personnalités qui ont laissé leur nom à la postérité.
A PROPOS DE L'AUTEUR :
Christine Masuy est déjà l'auteur de Curieuses histoires de noms propres devenus communs, un recueil consacré aux personnages dont le nom est entré dans la langue française. Ce premier tome a reçu un bel accueil de la presse. « On y apprend tellement de choses qu'on a fini par lui consacrer toute une soirée sans voir le temps passer ! », s'exclame Le Journal de
Montréal. « Christine Masuy réussit le pari de montrer sous un autre jour quantité d'objets du quotidien dont on utilise le nom sans en connaître l'origine », constate Le Soir. Tandis que Le Figaro Littéraire parle d'un « aimable livre, aussi délicieux qu'érudit ».
EXTRAIT :
Il aurait pu s'appeler Raymond ou Fernand, il s'appelle « marcel ». Qui ça ? Ce (sous-) vêtement qui s'affiche ou se cache selon les époques, les milieux et le temps. Mais qui est donc ce Marcel qui inventa le marcel ? Une chose est sûre : c'est une histoire française.
On est à Paris, dans les années 1860 ou 1870. Au coeur de Paris, dans ce grand marché que sont les Halles. L'endroit existe depuis le MoyenÂge, mais il vient d'être totalement repensé et réaménagé. Notamment par l'architecte Baltard, qui imagine ces fameux pavillons à structure métallique et toits de verre. Les Halles de Paris sont désormais l'un des plus grands marchés du monde. Elles s'étendent sur une trentaine d'hectares et des tonnes de nourriture y transitent chaque jour. Ce qui inspire d'ailleurs à Zola un roman au titre évocateur : Le Ventre de Paris.
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