5,49 €
5,49 €
inkl. MwSt.
Sofort per Download lieferbar
payback
0 °P sammeln
5,49 €
5,49 €
inkl. MwSt.
Sofort per Download lieferbar

Alle Infos zum eBook verschenken
payback
0 °P sammeln
Als Download kaufen
5,49 €
inkl. MwSt.
Sofort per Download lieferbar
payback
0 °P sammeln
Jetzt verschenken
5,49 €
inkl. MwSt.
Sofort per Download lieferbar

Alle Infos zum eBook verschenken
payback
0 °P sammeln
  • Format: ePub

Ce volume est un extrait du Commentaire du Coran par le grand soufi marocain, Ibn 'Ajîba. Il porte précisément sur la signification spirituelle de la plus célèbre sourate du Coran, la Fâtiha, celle qui ouvre le Livre sacré et qui est récitée quotidiennement à plusieurs reprises lors de chaque prière par tous les croyants dans le monde entier mais souvent sans en comprendre le sens. C'est cette lacune que vient combler ce petit traité. Ce texte est à la fois d'un contenu intemporel et d'une actualité brûlante puisqu'il est constitué par les enseignements d'un sage musulman sur le sens du Destin…mehr

  • Geräte: eReader
  • mit Kopierschutz
  • eBook Hilfe
  • Größe: 0.35MB
Produktbeschreibung
Ce volume est un extrait du Commentaire du Coran par le grand soufi marocain, Ibn 'Ajîba. Il porte précisément sur la signification spirituelle de la plus célèbre sourate du Coran, la Fâtiha, celle qui ouvre le Livre sacré et qui est récitée quotidiennement à plusieurs reprises lors de chaque prière par tous les croyants dans le monde entier mais souvent sans en comprendre le sens. C'est cette lacune que vient combler ce petit traité. Ce texte est à la fois d'un contenu intemporel et d'une actualité brûlante puisqu'il est constitué par les enseignements d'un sage musulman sur le sens du Destin en période d'épidémie. Les principes qu'ils contiennent sont ceux que son auteur appliqua à sa propre existence alors que le Maroc connut une épidémie de peste. Il s'agit d'accepter le Destin qui module la vie du musulman sans négliger les précautions nécessaires. Ces principes ne mettent d'ailleurs pas à l'abri de la maladie et de la mort mais aident à y faire face et sont un message d'espoir quelle que soit l'issue. Ils se réfèrent essentiellement à l'attitude intérieure à adopter et qui est celle au principe de l'islam : soumission. Comme le dit un maître : « Toute crise représente le rappel à une fin qui ne laisse pas le temps de désespérer ou de se perdre en pensées futiles, mais qui concède toujours le temps d'une invocation, d'une prière où l'on redécouvre notre propre incapacité face au mystère de la Toute-Puissance divine, et où l'on découvre la participation à la protection de Dieu qui prend soin et sauve. » Plus qu'un exposé doctrinal sur la question épineuse du Décret divin et de la Prédestination, ce texte se présente avant tout comme un enseignement spirituel, une initiation à la sagesse dans la plus pure tradition du soufisme, suivant la voie contemplative de la confrérie soufie, la Shâdhiliyya. Mais c'est aussi un témoignage de foi vivant, un appel à la vigilance intérieure et à l'ascension du coeur, un message d'espoir nourri par la certitude de la Vie éternelle de l'Au-delà. Le maître y affirme la prééminence de la Toute-Puissance de Dieu, inséparable de Sa Sagesse, qui se manifestent toutes deux sous le voile des apparences, y compris celui de la maladie et de la mort. Il dispense ses enseignements et ses conseils, partage son expérience vécue, face à l'épidémie de la grande peste au Maroc, pour aider le croyant à se plier pleinement aux décrets de Dieu. Car Ibn Ajiba s'inquiète des maladies de l'âme, confusions et déficiences qui peuvent surgir chez le croyant dans ces moments d'épreuves, concernant en particulier l'Unicité absolue de Dieu, la foi dans le Destin, l'acceptation de la mort, la confiance en la Providence. Pour y remédier, Ibn Ajiba préconise « l'éducation à la certitude », grâce à laquelle le croyant sera élevé progressivement de la connaissance à la contemplation, et jusqu'à la réalisation spirituelle en Dieu. Ce texte d'Ibn Ajiba a bien entendu un écho tout à fait particulier dans le contexte qui est le nôtre, encore marqué par la pandémie du coronavirus apparu à la fin de l'année 2019. Toutefois, l'actualité du texte d'Ibn Ajiba et son principal intérêt ne tiennent pas seulement aux circonstances communes entre son époque et la nôtre, c'est-à-dire celles de l'épidémie, mais dans le fait que les enseignements qu'il véhicule, dans le langage propre à la tradition islamique, sont universels, dans le double sens du terme : parce qu'ils s'adressent au coeur de chacun, et parce qu'ils visent à les orienter justement vers le Dieu Un et Unique. Il en résulte un volume succinct susceptible d'aider les croyants du monde entier et qui donnera à réfléchir et à espérer à tous... Le tout est précédé d'une petite introduction à la vie d'Ibn 'Ajîba lui-même et à ce traité.

Dieser Download kann aus rechtlichen Gründen nur mit Rechnungsadresse in A, B, BG, CY, CZ, D, DK, EW, E, FIN, F, GR, HR, H, IRL, I, LT, L, LR, M, NL, PL, P, R, S, SLO, SK ausgeliefert werden.

Autorenporträt
Ibn 'Ajîba est né aux environs de 1160H/1747 à al-Khamîs, village situé entre Tanger et Tétouan. Shérif hâsanî de la tribu des Anjrâ, il montra très tôt un vif intérêt aussi bien pour les sciences de la Loi (Sharî'a) que pour le Soufisme et se rendit auprès de divers maîtres pour apprendre et se perfectionner. Devenu adulte, il débuta alors ses études de la science exotérique ('ilm az-zâhir) qu'il poursuivit douze ans durant avant de se rattacher à la tarîqa darqâwiyya. Auteur d'une quarantaine d'ouvrages religieux ou poétiques, il a rédigé également un commentaire du Qur'ân et des ahâdîth ainsi que des recueils de théologie et de soufisme. C'est en 1793, à l'âge de quarante huit ans, qu'il fait la connaissance à Fès de Mawlây al-'Arabî al-Darqâwî qui devint son shaykh. Ahmad Ibn 'Ajîba était alors chargé de famille, titulaire de plusieurs chaires d'enseignement dans les mosquées et les écoles de Tétouan, il avait une situation aisée et divers biens qu'il perdit quand il entra dans la voie soufie et tourna le dos aux honneurs de la vie mondaine pour se consacrer exclusivement à la voie spirituelle. Il se mit à porter le vêtement des soufis, pratiqua le renoncement au monde et dut mendier. Ce qui fut, pour lui, une véritable épreuve. Il en fait le récit dans son Fahrasa ainsi que de toutes les autres épreuves qu'il connut alors. Son changement d'attitude lui vaudra les foudres de l'orthodoxie locale et principalement des 'ulama exotéristes qui le persécuteront. Il fut même emprisonné mais obtint gain de cause et, à la demande son Shaykh, partira ensuite se réfugier dans la campagne. Il alla alors de hameau en hameau porter le message du « retour vers Dieu » et s'entoura bientôt de très nombreux disciples. Quand, entre 1799 et 1800, la grande peste vint à frapper Tétouan où il demeurait, il ne suivit pas le conseil des autorités qui invitaient ceux qui le pouvaient à fuir la ville. Il y perdit tous ses enfants mais n'en écrivit pas moins un traité blâmant l'attitude de ceux qui pensaient pouvoir échapper au décret divin en fuyant. Il mourra lui-même de la peste en 1224 H/1809. Ahmad Ibn 'Ajîba est enterré dans le petit village de Zammije, entre Tanger et Tétouan.