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L'icône orthodoxe représente l'image humaine telle qu'elle devrait être, allégée de ses imperfections, nettoyée, purifiée. Ainsi, est-ce comme une icône qu'apparaît dans la mémoire de Virgil Gheorghiu le visage de son père, Constantin, car ce prêtre d'un village situé sur le versant oriental des Carpates, a su intensément vivre son ministère en homme de coeur, en homme de bien, en saint.Retracer la vie du Révérend Père Constantin Gheorghiu, « deux fois son père », revient à dessiner le Roumain idéal, celui qui inspira Les Immortels d'Agapia, et le destin d'un pays broyé par les envahisseurs.On…mehr

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Produktbeschreibung
L'icône orthodoxe représente l'image humaine telle qu'elle devrait être, allégée de ses imperfections, nettoyée, purifiée. Ainsi, est-ce comme une icône qu'apparaît dans la mémoire de Virgil Gheorghiu le visage de son père, Constantin, car ce prêtre d'un village situé sur le versant oriental des Carpates, a su intensément vivre son ministère en homme de coeur, en homme de bien, en saint.Retracer la vie du Révérend Père Constantin Gheorghiu, « deux fois son père », revient à dessiner le Roumain idéal, celui qui inspira Les Immortels d'Agapia, et le destin d'un pays broyé par les envahisseurs.On était prêtre de père en fils dans la famille Gheorghiu. Le fils de Constantin, Virgil, a été contraint par la pauvreté à y renoncer. Il est devenu poète, écrivain. Il a vécu, souffert, témoigné par ses livres, La Vingt-cinquième heure entre autres. Puis il a été ordonné prêtre à son tour...Virgil Gheorghiu raconte ses souvenirs dans des pages émouvantes, vibrantes de poésie, et son autobiographie nous éclaire à la fois sur l'homme, son oeuvre et son pays, la Roumanie, dont il a si bien su dire les malheurs et la beauté.Né en 1916 en Moldavie, au nord de la Roumanie, Virgil Gheorghiu s'exile après l'occupation de son pays par l'Armée Rouge. Il vit en France depuis 1948. Il a publié plus de quarante livres, dont une bonne partie écrits en français. Son célèbre roman, La Vingt-cinquième heure, a été traduit dans toutes les langues.

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Autorenporträt
Prêtre orthodoxe et fils de prêtre, né le 15 septembre 1916 à Valea Alb?, en Moldavie, dans le nord de la Roumanie, et mort en 1992 en France. Virgil Gheorghiu est né à Valea Alb? , un hameau de la commune de R?zboeni, dans le jude? de Vaslui en Roumanie. Son père, comme ses ancêtres, est prêtre orthodoxe à Petricani. Sa famille le destine, tout d'abord, au séminaire et à la prêtrise, mais doit y renoncer faute d'argent. De 1928 à 1936, il fait ses études à l'école militaire de Chi?in?u. Durant cette période, il compose des poèmes dont certains sont publiés dans la presse. En 1936, il fait véritablement ses débuts littéraires à Bucarest. Il vit de divers petits emplois, et suit des études à la faculté de Philosophie de Bucarest. Il se marie en 1939 avec Ecaterina Burbea. Il reçoit en 1940 le Prix Royal de poésie pour son recueil Calligraphies sur la Neige. En 1943, il est nommé attaché culturel à l'ambassade de Zagreb. C'est en Croatie qu'il entend par la radio, le soir du 23 août 1944, l'annonce par le roi Michel de la capitulation sans condition de la Roumanie face à l'Armée rouge. C'est le début de quarante-cinq ans d'un régime de terreur et de servitude. Son épouse et lui sont arrêtés par les Américains en 1945, pour le motif que « les ennemis des Soviétiques sont aussi les ennemis des Américains ». Ils sont libérés en 1947, et se retrouvent à Heidelberg, dans des conditions précaires. Virgil s'inscrit à la faculté de Théologie, et se remet à étudier et à écrire. Mais il souffre de la faim et sa santé est chancelante. En 1948, après trois tentatives infructueuses, ils parviennent à traverser la frontière française. C'est à Heidelberg, quelques mois après sa libération, que Virgil Gheorghiu a écrit La vingt-cinquième heure. Il arrive à Paris avec le manuscrit de son livre. Le philosophe et écrivain Gabriel Marcel, directeur littéraire chez Plon, en prend connaissance et en réclame immédiatement une traduction française. Le livre, préfacé de façon exceptionnelle par Gabriel Marcel, sort en librairie au printemps 1949. Il est très vite traduit et édité dans le monde entier, à l'exception des pays emprisonnés derrière le rideau de fer. En 1967, Henri Verneuil réalisera le film tiré de cette oeuvre, avec Anthony Quinn dans le rôle du paysan Iohann Moritz, et Serge Reggiani dans le rôle du fils du prêtre Koruga, Traian, celui qui prend conscience que la vingt-cinquième heure est arrivée. Le 23 mai 1963, Virgil Gheorghiu est ordonné prêtre de l'Église orthodoxe roumaine de Paris. En juin 1966, le patriarche de Roumanie accorde au prêtre écrivain la croix de patriarchie roumaine, pour ses activités liturgiques et littéraires. Virgil Gheorghiu a écrit ses derniers livres directement en français. La vingt-cinquième heure Ce roman est une remise en question radicale de l'homme du XXe siècle, de son indifférence à autrui, de sa cruauté. La menace de la robotisation de la société y est dénoncée tant dans les totalitarismes hitlériens que dans la démocratie simpliste à l'américaine, sans parler du communisme soviétique, qui n'apparaît qu'en arrière-plan. La politique par catégories et idées toutes faites n'est pas une menace passée, aussi ce livre garde-t-il toute son urgente actualité. Le roman raconte l'épopée de Iohann Moritz, paysan roumain de Moldavie, qui traverse la Seconde Guerre mondiale comme victime inconsciente de la société arrivée à la 25e heure, quand les individus ne sont plus considérés en tant que tels, mais traités comme membres de catégories ; Iohann Moritz est successivement balotté comme un fêtu de paille entre les Juifs, les Roumains, les Hongrois, les Allemands, et les Américains, chacun le considérant comme élément d'une catégorie à laquelle finalement il n'appartient pas, incapable d'exercer sa liberté d'homme en face d'une société déshumanisée. « De toute ma vie, je n'ai désiré que peu de choses : pouvoir travailler, avoir où m'abriter avec ma femme et mes enfants et avoir de quoi manger. C'est à cause de cela que vous m'avez arrêté ? Les Roumains ont envoyé le gendarme pour me réquisitionner -- comme on réquisitionne les choses et les animaux. Je me suis laissé réquisitionner. Mes mains étaient vides et je ne pouvais lutter ni contre le roi ni contre le gendarme qui avait des fusils et des pistolets. Ils ont prétendu que je m'appelle Iacob et non Ion comme m'avait baptisé ma mère. Ils m'ont enfermé avec des juifs dans un camp entouré de barbelés, -- comme pour le bétail -- et m'ont obligé à faire des travaux forcés. Nous avons dû coucher comme le bétail avec tout le troupeau, nous avons dû manger avec tout le troupeau, boire le thé avec tout le troupeau et je m'attendais à être conduit à l'abattoir avec tout le troupeau. Les autres ont dû y aller. Moi je me suis évadé. C'est à cause de cela que vous m'avez arrêté ? Parce que je me suis év