Au travers de nombreux dialogues, Olga et Jacqueline abordent des problématiques sociétales importantes en France comme en Russie. Une véritable amitié s'installe entre ces deux femmes grâce à ces échanges sur les mœurs et les cultures.
Olga, russe d’origine, vit avec sa famille dans un petit village du sud de la France. Son mari Piotr, homme d’affaires, s’écroule au retour d’un de ses fréquents voyages d’affaires entre Nice et Moscou. Il décède subitement, Olga se retrouve seule avec ses quatre enfants. Sans ressources, démunie, ne parlant pas bien français, elle risque l’expulsion du territoire à tout moment, elle n’a toujours pas reçu son titre de séjour. Ses enfants âgés de 4 à 18 ans sont tous scolarisés, elle souhaite rester en France. Pour subsister elle fait des petits boulots. Elle décide de prendre des cours de français pour faciliter son intégration. Jacqueline, une prof de philo à la retraite lui donne des cours. Olga est instruite, diplômée de l’enseignement supérieur et apprend vite. Les deux femmes deviennent très vite amies et les cours débordent rapidement sur des discussions passionnées portant sur des thèmes aussi variés que la littérature, la philosophie, la politique, la linguistique, le sexe et les problèmes sociétaux en France et en Russie, etc. A travers cet échange régulier, Olga et Jacqueline découvrent tour à tour un pays, des mœurs dont elles ignoraient tout. Tandis que la mort de Piotr demeure une énigme, Olga mène son enquête policière à distance…
Les propos critiques, cultivés et pertinents de Jacqueline remettent en question notre culture et notre manière de penser. Un roman philosophique qui tient en haleine également par les rebondissements liés à l'affaire du mari d'Olga, décédé de manière suspecte...
EXTRAIT
Au cours du prochain dîner, si tu veux briller chez les bobos, place ces noms, sans oublier Sollers ou Luchini. On te dira que tu connais bien la France, que t’es super-intégrée et cultivée. Mais ne parle pas de « La Société du spectacle » de Guy Debord, des père et fils Faye, de Mikel Dufrenne, de Politzer, Raoul Vaneigem, de Clément Rosset, personne ne les connaît, tout le monde s’en fout et tu les barberais tous ! Ce qui compte pour eux c’est ce qui est : « Vu à la télé ou entendu à la radio ». Voilà, tous dans le même moule ! Fastoche non ? !
Si t’as l’occasion, dis du bien du Pape qui est formidable et du mal de Daesh, mais ne dis surtout pas que Papy refuse toute refonte fondamentale de l’Église (célibat des prêtres, prêtrise des femmes) ni que les attentats ne sont que le résultat de la politique anglo-franco-yankee ou des conseils de guerre de notre grand philosophe BHL pour aller tuer des Libyens. Ce serait très mal vu car ce n’est pas ce qu’il faut penser. Reste dans les clous, répète ce que disent les radios et les télés puisque nous sommes dans la plus belle des démocraties, elles ne nous cachent donc rien, tu comprends ? Souviens-toi, Macron est beau et intelligent, Poutine méchant, Trump un peu con mais pas trop, doué quand même du « common sense » américain (attention à la traduction : pas du « sens commun » mais du « bon sens »), les Indiens et les Chinois dangereux. Voilà, je crois qu’on a fait le tour de la planète. Quant à l’Afrique, à part le Mali où on veille au grain et au riche sous-sol, l’Amérique du Sud, l’Australie… c’est loin et on s’en moque.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrick Cherbé est un chef d’entreprise retraité. Il a été traducteur-interprète à l’ambassade de France à Moscou (URSS) et enseignant de français à l’Institut du Commerce Extérieur de Shanghai. Il a dû revenir en France à la suite de la naissance de sa première fille handicapée. Il vit une carrière en France et à l’étranger dans le domaine de la parfumerie à Grasse. Son premier roman, Olga, est tiré d’une histoire vraie.
Olga, russe d’origine, vit avec sa famille dans un petit village du sud de la France. Son mari Piotr, homme d’affaires, s’écroule au retour d’un de ses fréquents voyages d’affaires entre Nice et Moscou. Il décède subitement, Olga se retrouve seule avec ses quatre enfants. Sans ressources, démunie, ne parlant pas bien français, elle risque l’expulsion du territoire à tout moment, elle n’a toujours pas reçu son titre de séjour. Ses enfants âgés de 4 à 18 ans sont tous scolarisés, elle souhaite rester en France. Pour subsister elle fait des petits boulots. Elle décide de prendre des cours de français pour faciliter son intégration. Jacqueline, une prof de philo à la retraite lui donne des cours. Olga est instruite, diplômée de l’enseignement supérieur et apprend vite. Les deux femmes deviennent très vite amies et les cours débordent rapidement sur des discussions passionnées portant sur des thèmes aussi variés que la littérature, la philosophie, la politique, la linguistique, le sexe et les problèmes sociétaux en France et en Russie, etc. A travers cet échange régulier, Olga et Jacqueline découvrent tour à tour un pays, des mœurs dont elles ignoraient tout. Tandis que la mort de Piotr demeure une énigme, Olga mène son enquête policière à distance…
Les propos critiques, cultivés et pertinents de Jacqueline remettent en question notre culture et notre manière de penser. Un roman philosophique qui tient en haleine également par les rebondissements liés à l'affaire du mari d'Olga, décédé de manière suspecte...
EXTRAIT
Au cours du prochain dîner, si tu veux briller chez les bobos, place ces noms, sans oublier Sollers ou Luchini. On te dira que tu connais bien la France, que t’es super-intégrée et cultivée. Mais ne parle pas de « La Société du spectacle » de Guy Debord, des père et fils Faye, de Mikel Dufrenne, de Politzer, Raoul Vaneigem, de Clément Rosset, personne ne les connaît, tout le monde s’en fout et tu les barberais tous ! Ce qui compte pour eux c’est ce qui est : « Vu à la télé ou entendu à la radio ». Voilà, tous dans le même moule ! Fastoche non ? !
Si t’as l’occasion, dis du bien du Pape qui est formidable et du mal de Daesh, mais ne dis surtout pas que Papy refuse toute refonte fondamentale de l’Église (célibat des prêtres, prêtrise des femmes) ni que les attentats ne sont que le résultat de la politique anglo-franco-yankee ou des conseils de guerre de notre grand philosophe BHL pour aller tuer des Libyens. Ce serait très mal vu car ce n’est pas ce qu’il faut penser. Reste dans les clous, répète ce que disent les radios et les télés puisque nous sommes dans la plus belle des démocraties, elles ne nous cachent donc rien, tu comprends ? Souviens-toi, Macron est beau et intelligent, Poutine méchant, Trump un peu con mais pas trop, doué quand même du « common sense » américain (attention à la traduction : pas du « sens commun » mais du « bon sens »), les Indiens et les Chinois dangereux. Voilà, je crois qu’on a fait le tour de la planète. Quant à l’Afrique, à part le Mali où on veille au grain et au riche sous-sol, l’Amérique du Sud, l’Australie… c’est loin et on s’en moque.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrick Cherbé est un chef d’entreprise retraité. Il a été traducteur-interprète à l’ambassade de France à Moscou (URSS) et enseignant de français à l’Institut du Commerce Extérieur de Shanghai. Il a dû revenir en France à la suite de la naissance de sa première fille handicapée. Il vit une carrière en France et à l’étranger dans le domaine de la parfumerie à Grasse. Son premier roman, Olga, est tiré d’une histoire vraie.