Alors que de nombreux mouvements citoyens luttent contre le réchauffement climatique, quelles sont les mesures à prendre au niveau politique ?
Jamais les préoccupations écologiques n'ont été aussi présentes dans les esprits, jamais les déclarations des média, des politiques, des scientifiques et des citoyens n'ont été aussi nombreuses sur ce sujet. Jamais la nécessité d'associer justice sociale et justice climatique n'a été autant partagée.
Pourtant et paradoxalement, les acteurs partidaires de l'écologie politique semblent peu audibles, voire marginalisés. Quand l'écologie politique avait su, à la fin des années 60, ouvrir de nouveaux horizons avec la critique de la croissance, l'épuisement à venir de nos ressources énergétiques, les dangers du dérèglement climatique et des pollutions, elle bute aujourd'hui sur de nouveaux défis.
Comment aborder les nouveaux visages de l'hyper capitalisme, épuisant le vivant sous toutes ses formes et déréglant la planète ? Comment se situer par rapport à la technique, aux Civic Tech, au transhumanisme et à l'intelligence artificielle, aux Communs et à l'habitat, à l'éthique animale, à lacollapsologie...? C'est l'objet de ce livre.
De l'homme augmenté à l'homme jetable, de la réforme de l'entreprise à la crise de la démocratie, de la crise de l'habiter à l'éloge de la lenteur ou du silence, cet essai nous invite à repenser l'écologie politique à l'heure de tous les excès et de tous les dérèglements.
Au travers d'un essai structuré et fourni, l'auteur présente les différentes politiques écologiques à mener afin d'être à la hauteur des enjeux du XXIe siècle !
EXTRAIT
En moins de trois décennies, la notion de développement durable s'est largement imposée. À telle enseigne que ses plus énergiques pourfendeurs se sont progressivement transformés en zélateurs fidèles, faisant montre d'une créativité langagière et conceptuelle étonnante : éco-efficience, croissance durable ou soutenable, croissance verte, investissement socialement responsable, emploi durable, notation environnementale, système de management environnemental...
Partout, y compris désormais dans le monde entrepreneurial, s'exprime la volonté de changer les modes de production et de consommation, de promouvoir un développement économique qui ne porte pas atteinte à l'environnement.
Mais alors qu'il s'agissait pour beaucoup, au départ, d'une analyse inconciliable avec le modèle de développement économique dominant, hérité du XIXe siècle, son acceptabilité puis sa récupération par une large couche des décideurs économiques ou politiques suscite aujourd'hui de nombreuses controverses. À force de pragmatisme ou de volonté réformiste, les propositions de l'écologie politique n'ont-elles pas perdu leur charge critique en étant consciencieusement « digérées » par la plasticité du système ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alain Coulombel est agrégé d'économie et gestion, membre du conseil de surveillance de la Fondation de l'Ecologie Politique. Après avoir été conseiller régional, il est aujourd'hui membre de la direction d'EELV. Il est l'auteur de L'entreprise et le temps, Edition L'Harmattan, 2011.
Jamais les préoccupations écologiques n'ont été aussi présentes dans les esprits, jamais les déclarations des média, des politiques, des scientifiques et des citoyens n'ont été aussi nombreuses sur ce sujet. Jamais la nécessité d'associer justice sociale et justice climatique n'a été autant partagée.
Pourtant et paradoxalement, les acteurs partidaires de l'écologie politique semblent peu audibles, voire marginalisés. Quand l'écologie politique avait su, à la fin des années 60, ouvrir de nouveaux horizons avec la critique de la croissance, l'épuisement à venir de nos ressources énergétiques, les dangers du dérèglement climatique et des pollutions, elle bute aujourd'hui sur de nouveaux défis.
Comment aborder les nouveaux visages de l'hyper capitalisme, épuisant le vivant sous toutes ses formes et déréglant la planète ? Comment se situer par rapport à la technique, aux Civic Tech, au transhumanisme et à l'intelligence artificielle, aux Communs et à l'habitat, à l'éthique animale, à lacollapsologie...? C'est l'objet de ce livre.
De l'homme augmenté à l'homme jetable, de la réforme de l'entreprise à la crise de la démocratie, de la crise de l'habiter à l'éloge de la lenteur ou du silence, cet essai nous invite à repenser l'écologie politique à l'heure de tous les excès et de tous les dérèglements.
Au travers d'un essai structuré et fourni, l'auteur présente les différentes politiques écologiques à mener afin d'être à la hauteur des enjeux du XXIe siècle !
EXTRAIT
En moins de trois décennies, la notion de développement durable s'est largement imposée. À telle enseigne que ses plus énergiques pourfendeurs se sont progressivement transformés en zélateurs fidèles, faisant montre d'une créativité langagière et conceptuelle étonnante : éco-efficience, croissance durable ou soutenable, croissance verte, investissement socialement responsable, emploi durable, notation environnementale, système de management environnemental...
Partout, y compris désormais dans le monde entrepreneurial, s'exprime la volonté de changer les modes de production et de consommation, de promouvoir un développement économique qui ne porte pas atteinte à l'environnement.
Mais alors qu'il s'agissait pour beaucoup, au départ, d'une analyse inconciliable avec le modèle de développement économique dominant, hérité du XIXe siècle, son acceptabilité puis sa récupération par une large couche des décideurs économiques ou politiques suscite aujourd'hui de nombreuses controverses. À force de pragmatisme ou de volonté réformiste, les propositions de l'écologie politique n'ont-elles pas perdu leur charge critique en étant consciencieusement « digérées » par la plasticité du système ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alain Coulombel est agrégé d'économie et gestion, membre du conseil de surveillance de la Fondation de l'Ecologie Politique. Après avoir été conseiller régional, il est aujourd'hui membre de la direction d'EELV. Il est l'auteur de L'entreprise et le temps, Edition L'Harmattan, 2011.
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