Un ouvrage qui, selon toute vraisemblance, marquera les esprits en ce sens où il s’agit bien de l’essentiel de la philosophie de l’auteure, car il y aura toujours deux dimanches pour se questionner en soi.
« L’odeur des croissants me chatouille le nez. D’où vient le fait qu’on se réjouit encore de ce « demain, c’est dimanche, on va pouvoir faire la grasse-matinée » ? Comme si on ne pouvait pas la faire chaque jour que Dieu fait depuis qu’on est libre de son temps, qu’on se lève pour écrire principalement. Non, cette sacralité du dimanche signe et persiste. Une amie, au téléphone, me demande si elle peut me déranger un dimanche. Les magasins ne sont même pas fermés ici chez nous. Un vieux reliquat de religion catholique ? Je ne crois pas. J’opterais plutôt pour un rythme de vie tellement ancré dans nos gènes qu’on ne peut s’en débarrasser. D’ailleurs, le voulons-nous ? Pas vraiment et c’est pourquoi j’ai mis ici "deux dimanches la semaine". »
À PROPOS DE L'AUTRICE
Journaliste culturelle, Annie Depont fonde en 2006 le magazine TRACES. Elle le dirige pendant dix belles années pleines de rencontres d’auteurs, d’artistes et de personnages incroyablement enrichissants. Elle partage ses coups de cœur en organisant des expositions jusqu’au Japon. "Fanny, les ailes sur le sol" est son premier roman, un deuxième est en préparation, ainsi qu’un recueil d’articles qu’elle a publiés au cours des dernières années.
« L’odeur des croissants me chatouille le nez. D’où vient le fait qu’on se réjouit encore de ce « demain, c’est dimanche, on va pouvoir faire la grasse-matinée » ? Comme si on ne pouvait pas la faire chaque jour que Dieu fait depuis qu’on est libre de son temps, qu’on se lève pour écrire principalement. Non, cette sacralité du dimanche signe et persiste. Une amie, au téléphone, me demande si elle peut me déranger un dimanche. Les magasins ne sont même pas fermés ici chez nous. Un vieux reliquat de religion catholique ? Je ne crois pas. J’opterais plutôt pour un rythme de vie tellement ancré dans nos gènes qu’on ne peut s’en débarrasser. D’ailleurs, le voulons-nous ? Pas vraiment et c’est pourquoi j’ai mis ici "deux dimanches la semaine". »
À PROPOS DE L'AUTRICE
Journaliste culturelle, Annie Depont fonde en 2006 le magazine TRACES. Elle le dirige pendant dix belles années pleines de rencontres d’auteurs, d’artistes et de personnages incroyablement enrichissants. Elle partage ses coups de cœur en organisant des expositions jusqu’au Japon. "Fanny, les ailes sur le sol" est son premier roman, un deuxième est en préparation, ainsi qu’un recueil d’articles qu’elle a publiés au cours des dernières années.