Entre joies et peines, amour et séparation, suivez une aventure familiale à l'ampleur universelle !
Oxen Lambert a choisi de raconter la genèse d’une aventure familiale qui, vous le lirez, ressemble furieusement aux histoires de toutes les familles. À l’aube de changements législatifs, au seuil et au cœur des bouleversements sociologiques et humains de l’évolution des familles, Oxen Lambert recentre le débat autour d’une réflexion humaine, celle de « faire famille avec une famille ».
Ce récit de vie aborde des sujets tels que la famille homoparentale et le Mariage pour tous de manière touchante et sincère.
EXTRAIT
Notre amour a survécu, ou plutôt échappé à la principale menace qui pèse, comme l’épé de Damoclès, sur les familles recomposées, et a fortiori sur les nouvelles familles homoparentales. Les cas ne sont pas rares où celui des partenaires qui a des enfants vit une situation de séparation conflictuelle. Le nouveau partenaire est alors l’objet de tentatives de mises à l’écart, de dénigrement, de la part de l’ex-partenaire. Ce climat ne permet pas aux enfants de trouver une place confortable auprès du nouveau compagnon de leur père. Il ne leur est pas laissé beaucoup d’opportunités de faire connaissance avec ce nouveau venu, décrié par un des parents, dans la sérénité. Fort heureusement, jamais la nature des rapports que j’ai gardés avec la maman de Caro et Mathilde n’a pris cette tournure dévastatrice. Non seulement mes filles l’ont adopté, mais Léa elle-même me manifeste sa satisfaction de voir nos enfants en sa compagnie. Elle l’apprécie vraiment.
Cette menace, cependant, n’est pas la seule qui nous guette. Il en est qui s’abattent sur nous sans que nous n’en ayons soupçonné l’existence. Cette perfide ennemie a trouvé la meilleure des caches, la plus sûre. De son antre, elle nous nargue sans se laisser voir. C’est en moi qu’elle est. À l’intérieur. Dans mon corps. Elle y a germé lentement, sans donner aucun signe de sa présence sournoise, pendant des années jusqu’à se délecter de la douceur de notre romance et montrer sa mine hideuse et destructrice.
Je ne connais pas le nom de ce monstre, mais j’en reconnaîtrai toujours l’horreur des traits et la pestilence de l’haleine. Si je l’appelais « l’angoisse de l’abandon », je me fourvoierais dans ce vocabulaire auquel les hommes n’ont pas pu donner le caractère douloureux des expériences. Je ne suis pas psy, et la pratique de la psychologie du dimanche me donne le sentiment de me satisfaire d’habiller mes ignorances de mots graves. Je ne vais pas prétendre, me hasarder, à entamer une thérapie sur papier. Toujours est-il que mes cinquante années d’expérience d’humanité me laissent entrapercevoir des images de moi et de mes faiblesses.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
J'ai aimé ce récit vrai, sincère et la simplicité avec laquelle Oxen Lambert nomme les choses et les décrit. Oui, sa famille ressemble furieusement à toutes les familles. La seule différence c'est qu'elle compte deux papas. - argali, Babelio
Oxen Lambert a choisi de raconter la genèse d’une aventure familiale qui, vous le lirez, ressemble furieusement aux histoires de toutes les familles. À l’aube de changements législatifs, au seuil et au cœur des bouleversements sociologiques et humains de l’évolution des familles, Oxen Lambert recentre le débat autour d’une réflexion humaine, celle de « faire famille avec une famille ».
Ce récit de vie aborde des sujets tels que la famille homoparentale et le Mariage pour tous de manière touchante et sincère.
EXTRAIT
Notre amour a survécu, ou plutôt échappé à la principale menace qui pèse, comme l’épé de Damoclès, sur les familles recomposées, et a fortiori sur les nouvelles familles homoparentales. Les cas ne sont pas rares où celui des partenaires qui a des enfants vit une situation de séparation conflictuelle. Le nouveau partenaire est alors l’objet de tentatives de mises à l’écart, de dénigrement, de la part de l’ex-partenaire. Ce climat ne permet pas aux enfants de trouver une place confortable auprès du nouveau compagnon de leur père. Il ne leur est pas laissé beaucoup d’opportunités de faire connaissance avec ce nouveau venu, décrié par un des parents, dans la sérénité. Fort heureusement, jamais la nature des rapports que j’ai gardés avec la maman de Caro et Mathilde n’a pris cette tournure dévastatrice. Non seulement mes filles l’ont adopté, mais Léa elle-même me manifeste sa satisfaction de voir nos enfants en sa compagnie. Elle l’apprécie vraiment.
Cette menace, cependant, n’est pas la seule qui nous guette. Il en est qui s’abattent sur nous sans que nous n’en ayons soupçonné l’existence. Cette perfide ennemie a trouvé la meilleure des caches, la plus sûre. De son antre, elle nous nargue sans se laisser voir. C’est en moi qu’elle est. À l’intérieur. Dans mon corps. Elle y a germé lentement, sans donner aucun signe de sa présence sournoise, pendant des années jusqu’à se délecter de la douceur de notre romance et montrer sa mine hideuse et destructrice.
Je ne connais pas le nom de ce monstre, mais j’en reconnaîtrai toujours l’horreur des traits et la pestilence de l’haleine. Si je l’appelais « l’angoisse de l’abandon », je me fourvoierais dans ce vocabulaire auquel les hommes n’ont pas pu donner le caractère douloureux des expériences. Je ne suis pas psy, et la pratique de la psychologie du dimanche me donne le sentiment de me satisfaire d’habiller mes ignorances de mots graves. Je ne vais pas prétendre, me hasarder, à entamer une thérapie sur papier. Toujours est-il que mes cinquante années d’expérience d’humanité me laissent entrapercevoir des images de moi et de mes faiblesses.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
J'ai aimé ce récit vrai, sincère et la simplicité avec laquelle Oxen Lambert nomme les choses et les décrit. Oui, sa famille ressemble furieusement à toutes les familles. La seule différence c'est qu'elle compte deux papas. - argali, Babelio