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Seminar paper de l’année 2022 dans le domaine Economie politique - Economie des Transports, , langue: français, résumé: La crise économique des années 80 a engendré un manque de financement et d’entretien des infrastructures couplé avec la détérioration des routes en Afrique. Cela a donné lieu au remplacement progressif des taxis conventionnels par des taxis-motos. Ces derniers sont moins coûteux et permettent une grande accessibilité et mobilité sur les pistes non bitumées des pays en crise. Dans certains pays d’Afrique comme le Cameroun, le Niger, le Nigeria, le Benin, le Togo et le Kenya,…mehr

Produktbeschreibung
Seminar paper de l’année 2022 dans le domaine Economie politique - Economie des Transports, , langue: français, résumé: La crise économique des années 80 a engendré un manque de financement et d’entretien des infrastructures couplé avec la détérioration des routes en Afrique. Cela a donné lieu au remplacement progressif des taxis conventionnels par des taxis-motos. Ces derniers sont moins coûteux et permettent une grande accessibilité et mobilité sur les pistes non bitumées des pays en crise. Dans certains pays d’Afrique comme le Cameroun, le Niger, le Nigeria, le Benin, le Togo et le Kenya, le Rwanda, l’Ouganda, la RDC ; le transport des personnes est principalement assuré par les taxis-moto. Ceci dit, l’activité de conducteurs de taxis-moto offre chaque année des opportunités d’emplois à des milliers d’individus. Ces taxi- moto ont des noms propres dans ces pays à l’instar du Cameroun où on les appelle les Besoins. Au Togo et au Bénin elles sont appelées les Zémidjans, en Ouganda les Boda boda et en RDC les Wewa etc... Leur diffusion s’est accélérée dans les années 2000 avec l’arrivée massive de matériels chinois, de meilleur marché et disponible en plus grande quantité que les motos antérieures. Aussi, cette motorisation à deux roues a été possible grâce à la chute des prix d’importation des motos au début des années 2000. Avec l’accession de la chine à l’organisation mondiale du commerce en 2001, le prix des motos importées a très vite été divisé par trois. Au regard des dispositions actuelles, avec l’urbanisation galopante qui se traduit généralement par l’étalement urbain des villes africaines. L’usage des taxis-mode apparait comme un moyen de déplacement idéal, car ici l’offre de transport commun est souvent insuffisant voir inexistant. Selon imaginez ces villes sus citées plus haut sans les taxis motos, c’est se représenter un espace urbain dont les quartiers sont éparpillés et enclavés sont déconnectés du reste de la ville. Le système de transport du Togo est dominé par les taxis motos depuis plus d'une décennie et reste un secteur informel qui joue un rôle important dans le développement économique du pays. Au-delà des avantages que présente ce secteur, on note également des défis importants à relever. Ce qui nous amène à travailler sur le thème : Défis liés au développement du secteur des taxi-motos au Togo en particulier à Lomé. Dans un premier temps, nous allons présenter les avantages de ce secteur, ensuite les insuffisances ou inconvénients et enfin les efforts du gouvernement et du secteur privé pour rendre ce secteur formel.
Autorenporträt
Je suis Kossi AKUETEY-AKUE de nationalité togolaise. Je suis titulaire d'une licence en économie de développement à l'université de Lomé et un master en Finance à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Je suis également titulaire d'un certificat en private equity pour le financement des projets d'énergie surtout les énergies renouvelables les On grid, les mini grid et les off grid. J'ai également un certificat en modélisation financière pour les projets d'énergie renouvelable en présentiel à l'Académie Mazars Corality à Londres. J'ai suivi un DU en finance verte relatif à la transition climatique,énergétique et écologique à la faculté d'Economie de l'université de Montpellier pour l'année académique 2021-2022 en distanciel. Professionnellement j'ai travaillé pendant 2 ans en tant que project analyst à InfraCo Africa une structure britannique spécialisée dans le développement et le financement des projets d'énergie en Afrique subsaharienne. J'ai beaucoup travaillé sur les projets d'énergie au Togo, Bénin, Cap vert, Sierra Léone, Libéria, Nairobi etc. Avant cette position j'ai aussi travaillé en tant qu'enseignant de mathématiques et d'économie pendant cinq ans dans les lycées et formations professionnelles à Lomé. J'ai aussi travaillé pendant deux ans en tant que chargé des travaux dirigés de statistiques à la FASEG de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Actuellement,je fais un master2 de recherche en Economie des transports et des mobilités mention Economie de l'Environnement, de l'Energie et des Transports à Centralesupélec une école de référence de l'Université Paris Saclay en France.