Des tons, des nuances, des notes, l'arpège lexical chez Michel Cossec engendre le rythme et le temps de la phrase. Le poème s'inscrit dans une architecture [qui] provoque [une] lecture en profondeur, loin des habitudes linéaires : on n'échappe pas à la mise en scène du texte, à sa ponctuation au sabre, à sa scansion. Il y a aussi ces mélodies essentielles, visages, corps rêvés, inventés dans la caresse du miroir, où l'aparté dialogue avec le silence, et la possibilité du hasard. Jean-Claude Chenut Ici là on... va...« On » est un [marcheur] qui erre une fois retirée la mer, les paysages de sable-sang et eau mêlés. Il reste un paroxysme du dire qui échoue au silence. S'entend le souffle par toutes les anfractuosités...La typographie est un autre passage pour l'écoute des déchirures-rages de la langue cherchant les lisières du poème. En ce recueil est convoquée l'émergence de langues des plus profondes résonances avec le rythme des saisons. Philippe Tancelin
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