Malgré la nature multisensorielle de ses composantes, le cinéma est presque toujours envisagé comme un art essentiellement visuel. Quelle est dès lors l'importance de la composante verbale? Quelle est la fonction du dialogue, au-delà de la pure et simple transmission d'informations, apparemment redondantes d'ailleurs, s'il est vrai qu'une image vaut mille mots?
A partir des cadres analytiques et méthodologiques développés en analyse interactionnelle, l'auteur essaie de répondre à ces questions en les appliquant à l'étude d'un corpus de films d'Éric Rohmer.
Divisée en trois grandes sections (dire, redire et ne pas dire), l'oeuvre analyse le comportement interactionnel des personnages en termes d'informativité, d'exhaustivité et de véracité, ainsi que les répercussions d'un tel comportement sur la construction du savoir spectatoriel: une approche qui, faisant converger des outils linguistiques et narratologiques, montre sous un nouveau jour une dimension souvent négligée des études filmiques.
A partir des cadres analytiques et méthodologiques développés en analyse interactionnelle, l'auteur essaie de répondre à ces questions en les appliquant à l'étude d'un corpus de films d'Éric Rohmer.
Divisée en trois grandes sections (dire, redire et ne pas dire), l'oeuvre analyse le comportement interactionnel des personnages en termes d'informativité, d'exhaustivité et de véracité, ainsi que les répercussions d'un tel comportement sur la construction du savoir spectatoriel: une approche qui, faisant converger des outils linguistiques et narratologiques, montre sous un nouveau jour une dimension souvent négligée des études filmiques.
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