Toute connaissance est une réponse à une question. Telle est la démarche qui prévaut dans ce livre conçu comme un dialogue entre un père et son fils. Il a trait au populisme, concept ambigu par excellence, tiré à hue et à dia au gré des positionnements politiques. Le mot est aussi le signe d'un vocabulaire idéologique en mal de précision, voire une arme de combat pour clouer au pilori un opposant ou réduire au silence une constestation sociale.Il n’empêche que la rhétorique populiste, associée à du nationalisme, constitue une périlleuse tentation démagogique lorsque des leaders ambitieux s’en emparent pour se hisser à tout prix sur le pavois du pouvoir. Au mépris des fondamentaux démocratiques.D’où l’urgence de décrypter ce phénomène qui pourrait à terme se révéler liberticide. Il y va de l’intérêt des jeunes générations et du grand public soucieux du bien commun. Henri Deleersnijder est professeur d’histoire et essayiste. Licencié-agrégé en Arts et Sciences de la communication de l’Université de Liège, il est collaborateur au département des relations extérieures et communication de la même institution. Ses deux derniers ouvrages portent les titres de Le nouvel antisémitisme, Avatars d’une haine ancestrale et Les mots de l’espoir. Vincent de Coorebyter est professeur à l’ULB, titulaire de la chaire de philosophie sociale et politique contemporaine, et président du Centre de recherche et d’information socio-politiques (CRISP).