»C’est un charme de plus quand les écrivains qui firent plus ou moins grande figure dans l’histoire des lettres, ont été en plus de séduisantes, amusantes ou poétiques silhouettes. Ceux-là, nous aimons les voir, et eux du reste ils aiment à se montrer dans leurs livres, Châteaubriant les cheveux au vent, Lamartine suivi de lévriers, où patinant comme Goethe.« écrit Marcel Proust. On sait peu que l’auteur de À la recherche du temps perdu fut un grand admirateur de Goethe, qui était pour lui »la plus grande intelligence qui fut jamais, la plus apte à jouer tous les rôles, même celui de l’imagination.« Dans cet essai, Ilse Walther-Dulk met en lumière, pour la première fois, l’étonnante affinité élective qui unit Proust à Goethe.