Etude Scientifique de l’année 2014 dans le domaine Médecine - Médecine Interne, note: -, , langue: français, résumé: L’objet de cette étude concerne 105 patients, souffrant de symptômes cliniques de la maladie de Lyme, lesquels se sont présentés à notre cabinet médical de 1998 à 2008. Ce qui est intéressant dans cette étude, c’est que ces 105 patients avaient préalablement subi un traitement par antibiotiques de plusieurs semaines avant de me consulter et, malgré ces traitements initiaux, nous avons pu prouver qu’ils étaient encore porteurs de l’agent pathogène de la borréliose. A noter que 90 de ces patients ont été traités dans mon cabinet. Pour mettre le microbe en présence directe, nous avons utilisé trois méthodes différentes de recherche, en prélevant des biopsies soit sur l’érythème de la peau, soit sur des plaques acrodermatiques ou sur des liquides séreux provenant de ponctions articulaires. La première méthode: Recherche de l’ADN par la méthode PCR (réaction en chaîne par polymérase). La deuxième méthode: Culture en laboratoire (avec pour but de déceler l’agent pathogène). et la troisième méthode: Histologie faite par la méthode de l’immunofluorescence microscopique. En plus de ces trois méthodes directes, nous avons fait faire en pathologie des analyses de tissus prélevés, en vue de mettre en évidence histologiquement un érythème migrant ou une acrodermatite atrophicante. Evidement chaque patient a été soumis parallèlement à une analyse sérologique en vue de détecter des anticorps contre la borréliose. A noter que des études comparable ont été faites par Chmielewski et al (6) et Phillips et al (45) – se référer à la publication en annexe. Cette étude rétrospective prend en compte: -La symptomatologie du patient, -les résultats de laboratoire (méthodes directes et sérologiques) -les médicaments antibiotiques administrés, -la durée du traitment, -et enfin, le bilan de santé. En ce qui concerne la thérapie de la borréliose, il n’y a actuellement toujours pas de schémas standardisés satisfaisants (voire “thérapie” page 7). L’objet de cette étude a eu pour but d’examiner l’effet des cycles répétés de thérapies par antibiotiques, sur des patients déjà traités préalablement. Les patients faisant partie de cette étude étaient atteints de borréliose au moins depuis une année, au maximum depuis quarante ans, ce qui donne une durée moyenne de maladie de neuf ans et demi.