Seminar paper de l'année 2011 dans le domaine Philologie française - Sciences Sociales et Culture, note: 2, Universität Trier, langue: français, résumé: (...) variété nationale à part . Ceux-ci se sont donnés comme tâche d`élaborer les spécificités du FQ, ralliées dans le Franqus (Dictionnaire du français québécois standard), spécificités auxquelles il faut, selon les aménagistes, donner de la place dans une norme linguistique québécoise officielle et légitime. Malgré que cette norme existe depuis 2008 en vertu de la parution du dictionnaire cité plus haut, les discussions autour de la norme québécoise ne s`arrêtent pas, alimentées par des propos comme « La langue standard [au Québec] est un véritable mythe » (Meney 2008), « La définition de la norme linguistique québécoise est encore inachevée » (Villers 2008) ou « Non à la langue standard québécoise` » (Paquot 2008). Ce qui frappe dans cette discussion, c`est l`intransigeance des deux côtés et le manque de véritable dialogue. Le but de ce travail est en premier lieu de donner une image globale de la « norme du français québécois », ce qui comporte aussi la question (provocatrice) si une telle norme existe. Au coeur du travail se trouve la présentation de ces deux positions opposantes, l`illumination de leur pour et leur contre et leur structuration- tant que possible : Les arguments sont pointus des deux côtés, et la rhétorique ne laisse rien à désirer. Ce serait ainsi audacieux de vouloir trouver une solution au problème. L`objectif sera donc d`élaborer une image cohérente de ce qui est en discussion, respectivement de mettre à disposition une récapitulation du débat qui peut servir comme aperçu (point 3). Avant de traiter ces questions, il est cependant nécessaire de jeter un regard sur l`aloi de l`objet de la discussion : le français québécois. Quelle est cette « langue », quels sont ses caractéristiques ? Pourquoi donne-t-elle tants de motifs pour en discuter de long en large ? (Point 1). En outre il est important d`éclairer ce qui a mené à cette discussion : quelle est l`histoire de cette « norme », existante ou pas, où et quand cela a commencé ? (Point 2). Finalement, il semble intéressant de se consacrer à la question de ce que souhaite le peuple, en définitive le noyau de cette langue québécoise, puisque c`est le peuple qui la module. Cependant, c`est un débat de spécialistes (linguistes et pédagogues), et il n`est pas difficile à imaginer que celui-ci paraît «sibyllin » au mortel commun. Mais, après tout, tous les efforts des linguistes doivent servir à la communauté linguistique. On verra au point 4, dans quelle mesure cela est le cas.
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