Bernard Tristan – Féerie bourgeoise : La famille de Georges de Berrin a des ancêtres qui remontent au Moyen-Âge. Mais lui végète avec une maigre rente héritée de son oncle. Comment faire quand on a une maîtresse – du grand monde, il va de soi – qui aime les présents coûteux et qu’il faut bien paraître dans le monde ? Heureusement, il y a, rue Réaumur, le bijoutier Bernard Lunéville, qui dépanne les fils de famille en difficulté. Il leur vend, fort cher, sa marchandise, qu’il fait racheter à bas prix en sous-main, contre des reconnaissances de dettes. Contrairement à Georges, Bernard mène, malgré sa richesse, une existence réglée, bien bourgeoise, avec une fille, Claire, jeune et jolie, une tante et toute une famille qui lui rend régulièrement visite. Mais Georges rencontre Claire… Bien sûr, rien n’est possible entre eux !
Proche de Léon Blum, Jules Renard, Lucien Guitry, Paul Gordeaux, Marcel Pagnol, et de bien d’autres, célèbre pour ses jeux de mots, ses mots croisés et son théâtre de boulevard, écrivain-chroniqueur-sportsman-gastronome, Tristan Bernard fut aussi un écrivain romanesque à succès. Il contribua au genre policier par son recueil Amants et Voleurs (1905) et plusieurs autres romans. Arrêté comme juif en 1943 et interné à Drancy, il échappe de peu à la déportation. Parue dans La Presse en 1900, cette phrase de Francis de Croisset résume fort bien notre auteur: « Il a l’observation minutieuse et analytique. Il scrute le cœur humain à coups d’épingles. Il le fouille de ses ongles courts, avec le plaisir aigu et chatouilleur qu’on ressent à gratter un bouton. »
Proche de Léon Blum, Jules Renard, Lucien Guitry, Paul Gordeaux, Marcel Pagnol, et de bien d’autres, célèbre pour ses jeux de mots, ses mots croisés et son théâtre de boulevard, écrivain-chroniqueur-sportsman-gastronome, Tristan Bernard fut aussi un écrivain romanesque à succès. Il contribua au genre policier par son recueil Amants et Voleurs (1905) et plusieurs autres romans. Arrêté comme juif en 1943 et interné à Drancy, il échappe de peu à la déportation. Parue dans La Presse en 1900, cette phrase de Francis de Croisset résume fort bien notre auteur: « Il a l’observation minutieuse et analytique. Il scrute le cœur humain à coups d’épingles. Il le fouille de ses ongles courts, avec le plaisir aigu et chatouilleur qu’on ressent à gratter un bouton. »