Ferdinand vient de perdre son chien et il se retrouve seul à La Salamandre, la maison dans laquelle il a passé toute sa vie d'adulte...
Il y a d’abord eu le grand malheur de sa vie... Et puis cette sale histoire à propos des « âmes fêlées » dont il ne veut plus entendre parler.
À présent, c’est la solitude que Fernand ne peut plus affronter, et c’est le cœur presque léger qu’il se décide à pousser la porte du Perce-Neige, résidence aux allures accueillantes...
Le vieil homme est alors bien loin de s’imaginer quel univers l’attend... un monde où trop souvent se mêlent solitudes et abandons.
Et si son arrivée venait bouleverser la donne ? Que tout à coup, les petits vieux faisaient un pied-de-nez à la vie et décidaient de jouer les prolongations ?
Bien malgré lui, voilà que le passé de Fernand ressurgit...
« La vieillesse, cela doit être doux comme un crépuscule d'été...»
Un roman poétique et plein d'espoir sur le grand âge.
EXTRAIT
Fernand avançait lentement la tête baissée. Il poussait dans le soleil devant lui, l'ombre de sa longue silhouette filiforme et un peu voûtée. Le bitume noir de la route se déroulait sous ses yeux en une bande qui semblait ne pas vouloir en finir. Il malaxait roulée comme une serviette dans son coulant, entre ses gros doigts fripés sa casquette plate à carreaux écossais.
Il s'était habillé pour l'occasion de son costume gris clair, celui qu'il tenait toujours impeccablement repassé dans la penderie, protégé sous une cellophane anti-poussière.
Par moments, il enfilait, machinal, un pouce dans la boucle d'une de ses bretelles et tirait par-dessus son épaule pour remonter son pantalon qui glissait.
Il commençait à faire très chaud et il sentait la moiteur qui traversait sa chemise de tergal et venait coller à sa peau.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une lecture salutaire par les temps qui courent. - Les citajours de Syldia
Un roman plein de tendresse et de poésie pour nos aînés oubliés. Les phrases y sont ciselées, polies, un vrai travail d'orfèvre. Un texte plein de souffle, de vie, plein d'espoir et ça fait du bien en ce moment. Ce Fernand restera longtemps dans ma mémoire. - Les lectures du hibou
À PROPOS DE L'AUTEUR
Martial Victorain est né en 1965 à Bourg-en-Bresse, dans l’Ain où il grandit à la campagne.
Second d’une fratrie de trois, il passe son enfance au cœur d’un jardin d’étoiles, dans un délicieux petit village accroché aux contreforts du Revermont. C’est là, à deux pas des gorges de la rivière d’Ain qu’il se nourrit de choses simples : de la nature, du calme d’hivers enneigés propices à la rêverie et aux lectures. Mais aussi des champs de coquelicots, d’une enfance qui barbouille les genoux de mercurochrome et colore les lèvres au vermillon cerise. C’est là encore, sous ce ciel où paissent des troupeaux de nuages et où veille un berger d’or que naissent ses premières écritures...
Il y a d’abord eu le grand malheur de sa vie... Et puis cette sale histoire à propos des « âmes fêlées » dont il ne veut plus entendre parler.
À présent, c’est la solitude que Fernand ne peut plus affronter, et c’est le cœur presque léger qu’il se décide à pousser la porte du Perce-Neige, résidence aux allures accueillantes...
Le vieil homme est alors bien loin de s’imaginer quel univers l’attend... un monde où trop souvent se mêlent solitudes et abandons.
Et si son arrivée venait bouleverser la donne ? Que tout à coup, les petits vieux faisaient un pied-de-nez à la vie et décidaient de jouer les prolongations ?
Bien malgré lui, voilà que le passé de Fernand ressurgit...
« La vieillesse, cela doit être doux comme un crépuscule d'été...»
Un roman poétique et plein d'espoir sur le grand âge.
EXTRAIT
Fernand avançait lentement la tête baissée. Il poussait dans le soleil devant lui, l'ombre de sa longue silhouette filiforme et un peu voûtée. Le bitume noir de la route se déroulait sous ses yeux en une bande qui semblait ne pas vouloir en finir. Il malaxait roulée comme une serviette dans son coulant, entre ses gros doigts fripés sa casquette plate à carreaux écossais.
Il s'était habillé pour l'occasion de son costume gris clair, celui qu'il tenait toujours impeccablement repassé dans la penderie, protégé sous une cellophane anti-poussière.
Par moments, il enfilait, machinal, un pouce dans la boucle d'une de ses bretelles et tirait par-dessus son épaule pour remonter son pantalon qui glissait.
Il commençait à faire très chaud et il sentait la moiteur qui traversait sa chemise de tergal et venait coller à sa peau.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une lecture salutaire par les temps qui courent. - Les citajours de Syldia
Un roman plein de tendresse et de poésie pour nos aînés oubliés. Les phrases y sont ciselées, polies, un vrai travail d'orfèvre. Un texte plein de souffle, de vie, plein d'espoir et ça fait du bien en ce moment. Ce Fernand restera longtemps dans ma mémoire. - Les lectures du hibou
À PROPOS DE L'AUTEUR
Martial Victorain est né en 1965 à Bourg-en-Bresse, dans l’Ain où il grandit à la campagne.
Second d’une fratrie de trois, il passe son enfance au cœur d’un jardin d’étoiles, dans un délicieux petit village accroché aux contreforts du Revermont. C’est là, à deux pas des gorges de la rivière d’Ain qu’il se nourrit de choses simples : de la nature, du calme d’hivers enneigés propices à la rêverie et aux lectures. Mais aussi des champs de coquelicots, d’une enfance qui barbouille les genoux de mercurochrome et colore les lèvres au vermillon cerise. C’est là encore, sous ce ciel où paissent des troupeaux de nuages et où veille un berger d’or que naissent ses premières écritures...