Quand la gastronomie tue…
Le petit monde de la gastronomie française s'est donné rendez-vous à Chinon. Sur les bords de la Vienne, les membres du prix Varenne consacreront dans quelques jours le cuisinier de l'année. Entre deux grands crus, les tenants de la nouvelle cuisine affrontent les défenseurs de la tradition.
Mais, alors que les nominés défilent pour montrer leur talent, un premier juré est assassiné. Peu satisfait de la manière dont les autorités traitent cette affaire, André Gibon, directeur du guide Le Gastronome Français, demande à Arsène Barbaluc de mener sa propre enquête. Sous les remparts de la forteresse royale, entre deux festins, il devra s'armer de patience face à un assassin, roi de l'illusion, qui ne manque ni d'imagination ni d'intelligence.
Savourez le 6e volet des enquêtes palpitantes d’Arsène Barbaluc jusqu’à sa dernière page !
EXTRAIT
Il regarda sa montre.
— Mais qu’est-ce qu’elle fait cette dépanneuse ?
Il se leva et quitta la salle du restaurant pour téléphoner au garagiste tant attendu. Arsène Barbaluc soupira. Pourtant tout avait bien commencé. Depuis qu’André Gibon lui avait appris, la semaine dernière, qu’il serait le second juré du Gastronome français au prix Varenne, Arsène Barbaluc était aux anges. Il existait une véritable compétition au sein de l’équipe d’inspecteurs dont il faisait partie. Compétition amicale certes, mais compétition tout de même. Pour la cinquième fois, il allait donc participer au concours qui désignerait le cuisinier français de l’année. Hormis le plaisir de goûter aux plats des plus grands chefs de France, il était assez fier d’avoir été désigné.
Dommage qu’André Gibon soit si contrarié. En temps normal, il aurait été intéressé par cette ancienne carrière creusée au XVI e siècle pour exploiter le tuffeau et transformée désormais en restaurant et champignonnière. Arsène Barbaluc avait lu dans le dépliant présentant l’établissement qu’on pouvait visiter la champignonnière avant de passer à table. Un tel lieu mériterait bien un article dans le mensuel du guide Le Gastronome françai. Arsène Barbaluc avait été étonné par la variété de ce qui poussait dans ce lieu : pleurotes roses, pleurotes jaunes, coprins chevelus, pieds bleus, shiitake et champignons de Paris. Il nota aussi des “galipettes”. Il avait demandé à la jeune fille qui assurait le service de leur table en quoi consistaient ces “galipettes”.
— Il s’agit du surnom des gros champignons de Paris. Leurs chapeaux peuvent atteindre une quinzaine de centimètres.
L’inspecteur gastronomique était convaincu qu’il lui faudrait revenir faire un reportage sur ce lieu surprenant.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
Editions Bargain, le succès du polar breton. – Ouest France
J'aime toujours l'ambiance et les personnages des enquêtes de l'inspecteur Barbaluc. On se régale dans un policier qui n'est pas sanglant mais prenant quand même. - mijue, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christophe Chaplais s'y connaît en recettes. 50 % breton, 50 % dauphinois, 100 % bon vivant. Il sait comme personne, toutes papilles en action, faire d'un plat une poésie goûteuse. Tout cela serait vain si la gastronomie n'était que prétexte à classer les restaurants selon leurs mérites… Ce que ferait très bien un bon inspecteur du Gastronome Français. Mais, intrigue aux petits oignons, personnages à la sauce aigre-douce, rebondissements entre la poire et le fromage, voilà le secret du "chef" Chaplais pour vous concocter un suspense qui ne manque pas de piment.
Le petit monde de la gastronomie française s'est donné rendez-vous à Chinon. Sur les bords de la Vienne, les membres du prix Varenne consacreront dans quelques jours le cuisinier de l'année. Entre deux grands crus, les tenants de la nouvelle cuisine affrontent les défenseurs de la tradition.
Mais, alors que les nominés défilent pour montrer leur talent, un premier juré est assassiné. Peu satisfait de la manière dont les autorités traitent cette affaire, André Gibon, directeur du guide Le Gastronome Français, demande à Arsène Barbaluc de mener sa propre enquête. Sous les remparts de la forteresse royale, entre deux festins, il devra s'armer de patience face à un assassin, roi de l'illusion, qui ne manque ni d'imagination ni d'intelligence.
Savourez le 6e volet des enquêtes palpitantes d’Arsène Barbaluc jusqu’à sa dernière page !
EXTRAIT
Il regarda sa montre.
— Mais qu’est-ce qu’elle fait cette dépanneuse ?
Il se leva et quitta la salle du restaurant pour téléphoner au garagiste tant attendu. Arsène Barbaluc soupira. Pourtant tout avait bien commencé. Depuis qu’André Gibon lui avait appris, la semaine dernière, qu’il serait le second juré du Gastronome français au prix Varenne, Arsène Barbaluc était aux anges. Il existait une véritable compétition au sein de l’équipe d’inspecteurs dont il faisait partie. Compétition amicale certes, mais compétition tout de même. Pour la cinquième fois, il allait donc participer au concours qui désignerait le cuisinier français de l’année. Hormis le plaisir de goûter aux plats des plus grands chefs de France, il était assez fier d’avoir été désigné.
Dommage qu’André Gibon soit si contrarié. En temps normal, il aurait été intéressé par cette ancienne carrière creusée au XVI e siècle pour exploiter le tuffeau et transformée désormais en restaurant et champignonnière. Arsène Barbaluc avait lu dans le dépliant présentant l’établissement qu’on pouvait visiter la champignonnière avant de passer à table. Un tel lieu mériterait bien un article dans le mensuel du guide Le Gastronome françai. Arsène Barbaluc avait été étonné par la variété de ce qui poussait dans ce lieu : pleurotes roses, pleurotes jaunes, coprins chevelus, pieds bleus, shiitake et champignons de Paris. Il nota aussi des “galipettes”. Il avait demandé à la jeune fille qui assurait le service de leur table en quoi consistaient ces “galipettes”.
— Il s’agit du surnom des gros champignons de Paris. Leurs chapeaux peuvent atteindre une quinzaine de centimètres.
L’inspecteur gastronomique était convaincu qu’il lui faudrait revenir faire un reportage sur ce lieu surprenant.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
Editions Bargain, le succès du polar breton. – Ouest France
J'aime toujours l'ambiance et les personnages des enquêtes de l'inspecteur Barbaluc. On se régale dans un policier qui n'est pas sanglant mais prenant quand même. - mijue, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christophe Chaplais s'y connaît en recettes. 50 % breton, 50 % dauphinois, 100 % bon vivant. Il sait comme personne, toutes papilles en action, faire d'un plat une poésie goûteuse. Tout cela serait vain si la gastronomie n'était que prétexte à classer les restaurants selon leurs mérites… Ce que ferait très bien un bon inspecteur du Gastronome Français. Mais, intrigue aux petits oignons, personnages à la sauce aigre-douce, rebondissements entre la poire et le fromage, voilà le secret du "chef" Chaplais pour vous concocter un suspense qui ne manque pas de piment.