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Au sortir du confinement, alors qu'à la veille des vacances d'été je discutais avec la responsable de ma librairie parisienne habituelle, celle-ci me déclara: "Je suis fatiguée de tous ces romans autobiographiques qui nous recevons, ce qui manque ce sont des récits de voyages." C'était le déclic nécessaire pour franchir le pas de l'écriture et témoigner de ce qui constitue pour moi l'essence même du voyage: les histoires et rencontres singulières qu'il autorise: Entre Montréal et Paris, J'ai voyagé en compagnie de la fille de l'ennemi public numéro 1, A Hong-Kong, j'ai été invitée à un…mehr

Produktbeschreibung
Au sortir du confinement, alors qu'à la veille des vacances d'été je discutais avec la responsable de ma librairie parisienne habituelle, celle-ci me déclara: "Je suis fatiguée de tous ces romans autobiographiques qui nous recevons, ce qui manque ce sont des récits de voyages." C'était le déclic nécessaire pour franchir le pas de l'écriture et témoigner de ce qui constitue pour moi l'essence même du voyage: les histoires et rencontres singulières qu'il autorise: Entre Montréal et Paris, J'ai voyagé en compagnie de la fille de l'ennemi public numéro 1, A Hong-Kong, j'ai été invitée à un barbecue dans une prison, A New-York, j'ai partagé l'appartement de la dernière nurse de Jo Kennedy, Au Vietnam, j'ai été sauvée par un pêcheur sur la Baie d'Ha Long A Tokyo, j'ai dîné avec une Geisha, La liste n'est pas exhaustive, le livre rassemble quelques-unes des rencontres marquantes de ma vie de nomade. Parfois elles furent fugaces, d'autres fois des liens plus durables se sont tissés, mais toutes ont compté.

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Autorenporträt
Pour Alice Bernard, La mondialisation a commencé au berceau, avec une première expatriation en Irlande. De son enfance voyageuse, elle a gardé une insatiable curiosité pour l'ailleurs et les autres cultures et ce n'est pas un hasard si, après un parcours universitaire en France, elle a choisi d'aller étudier les affaires internationales dans une université américaine. La misogynie du monde de l'entreprise dont sa génération a souffert lui fermant les portes de l'expatriation, elle a tracé sa propre voie. De Paris à Tokyo en passant par New-York, elle peut se prévaloir d'avoir été à la tête de la plus petite multinationale française.