1 gardien, 4 défenseurs, 4 milieux, 2 attaquants : les 11 joueurs francophones qui racontent ici leur périple et leurs (més)aventures composent l'équipe-type de « l'autre football », celui des chemins de traverse, des antistars, des galères, des essais infruc- tueux, des clubs inconnus et des maillots bariolés, des blessures et des doutes. Mais aussi celui de la joie, de la simplicité, de la renaissance, de l'authenticité, des rencontres improbables.
Le taux d'échec en centre de formation atteint parfois 97 %. Des 3 % qui réussissent, qu'ils deviennent stars ou porteurs d'eau, nous connaissons tout. Sur le terrain ou en dehors, leur vie est scrutée dans les moindres détails. Les autres sont perdus de vue, les laissés-pour-compte du foot business. Beaucoup choisissent l'exil, ou le subissent. C'est à eux que Romain Molina donne la parole. Et leur parcours est édifiant : parfois pathétique, souvent rocambolesque, mais forçant toujours l'admiration. Ainsi de Bilel Moshni, éducateur pour jeunes en difficulté, chassé de son club en Angleterre après une colossale bagarre, littéralement à la rue avant de devenir une star aux Glasgow Rangers. Ou Claude Gnakpa, seul Français à avoir joué en Irak, et qui raconte une Bagdad aux antipodes de ce que l'on imagine. Il est ensuite parti en Inde, pionnier du « nouvel eldorado » des footballeurs en pré-retraite. Ou Christian Nadé, qui fait le récit de ses « parties fines» avec des escort-girls jusqu'à 6h30 du matin avant de jouer Chelsea à midi. Le récit du dopage, aussi. Il poursuivra sa carrière en Afrique du Sud, au Vietnam et en Thaïlande. Ou Jacques Faty, ex-future star du foot français, converti à l'islam, aujourd'hui à Wuhan (Chine) après avoir joué à l'OM. Ou Anthony Andreu, actuel meilleur buteur du championnat écossais avec Hamilton. De la D4 écossaise aux Émirats et au Cameroun, en passant par la D6 française et en traversant les cinq continents, on croisera aussi la fille de John Collins, la mafia israélienne, des braqueurs et des sans-abri, les triades de Bangkok et l'ancien sélectionneur de l'Éthiopie et du Swaziland.
Le taux d'échec en centre de formation atteint parfois 97 %. Des 3 % qui réussissent, qu'ils deviennent stars ou porteurs d'eau, nous connaissons tout. Sur le terrain ou en dehors, leur vie est scrutée dans les moindres détails. Les autres sont perdus de vue, les laissés-pour-compte du foot business. Beaucoup choisissent l'exil, ou le subissent. C'est à eux que Romain Molina donne la parole. Et leur parcours est édifiant : parfois pathétique, souvent rocambolesque, mais forçant toujours l'admiration. Ainsi de Bilel Moshni, éducateur pour jeunes en difficulté, chassé de son club en Angleterre après une colossale bagarre, littéralement à la rue avant de devenir une star aux Glasgow Rangers. Ou Claude Gnakpa, seul Français à avoir joué en Irak, et qui raconte une Bagdad aux antipodes de ce que l'on imagine. Il est ensuite parti en Inde, pionnier du « nouvel eldorado » des footballeurs en pré-retraite. Ou Christian Nadé, qui fait le récit de ses « parties fines» avec des escort-girls jusqu'à 6h30 du matin avant de jouer Chelsea à midi. Le récit du dopage, aussi. Il poursuivra sa carrière en Afrique du Sud, au Vietnam et en Thaïlande. Ou Jacques Faty, ex-future star du foot français, converti à l'islam, aujourd'hui à Wuhan (Chine) après avoir joué à l'OM. Ou Anthony Andreu, actuel meilleur buteur du championnat écossais avec Hamilton. De la D4 écossaise aux Émirats et au Cameroun, en passant par la D6 française et en traversant les cinq continents, on croisera aussi la fille de John Collins, la mafia israélienne, des braqueurs et des sans-abri, les triades de Bangkok et l'ancien sélectionneur de l'Éthiopie et du Swaziland.
Dieser Download kann aus rechtlichen Gründen nur mit Rechnungsadresse in A, B, BG, CY, CZ, D, DK, EW, E, FIN, F, GR, HR, H, IRL, I, LT, L, LR, M, NL, PL, P, R, S, SLO, SK ausgeliefert werden.