La découverte d'un jeune homme mort dans une piscine lance le commissaire Velcro sur une nouvelle affaire !
Un jeune sportif, sans histoires, passionné par les voitures et la mécanique, est retrouvé mort dans une piscine rennaise. Une mère spécialiste des maladies génétiques, une amie envoûtante, un frère en cavale et d'autres personnages au comportement étrange rendent la tâche du commissaire Velcro particulièrement délicate et terriblement compliquée. Un suspense passionnant jusqu'à la toute dernière page.
Découvrez sans plus attendre une nouvelle enquête pour le commissaire Velcro où tout le monde devient suspect...
EXTRAIT
Après un trajet sans histoire qui me ramena à Rennes, j’arrivai au laboratoire de toxicologie. Un technicien m’attendait penché sur un ordinateur. Autour de lui, les paillasses carrelées de blanc étaient recouvertes d’automates de toutes sortes. Des pipettes, des récipients de différentes tailles et de bouteilles aux logos alarmants étaient éparpillés sur les surfaces libres restantes. Dès qu’il m’aperçut, il se leva. Sa blouse blanche et sa taille impressionnante lui donnaient l’allure du maître du monde.
— Bonjour, Commissaire Velcro. Je m’appelle Luc. Je viens juste de finir les recherches toxicologiques que vous avez demandées sur le cadavre de Paul Mancel.
— Bonjour Luc. Merci d’avoir fait au plus vite.
Il me fit signe de m’asseoir.
— Voilà Commissaire. J’ai fait le maximum. Les informations obtenues sont sous réserve, vu le délai de l’autopsie par rapport à la date de la mort… La décomposition du corps était déjà bien avancée. De nombreuses molécules organiques étaient en cours de destruction par les phénomènes bactériologiques, enzymatiques et chimiques habituels. J’ai prélevé le plus de matériel possible. Au niveau du sang cardiaque et périphérique, aucun toxique n’a été retrouvé.
— Cela veut-il dire qu’il ne se droguait pas ?
— Non, cela veut simplement dire qu’il ne se piquait pas, ce que ses bras ont confirmé d’ailleurs.
— Vous avez réussi à avoir du sang malgré le délai ? Chapeau !
— Je n’ai pas eu beaucoup de mérite, Commissaire. Nous utilisons des seringues et nous aspirons directement en intracardiaque ou dans les vaisseaux iliaques, fémoraux ou même orbitaux.
— Mon Dieu ! Comment pouvez-vous faire un tel métier, Luc ?
— J’aime beaucoup ce que je fais, Commissaire. De plus, mes clients sont les moins exigeants du monde.
Je ris pour détendre l’atmosphère et surtout me détendre moi-même. Une technicienne passa non loin de nous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Valérie Lys est médecin biologiste et vit dans les environs de Rennes depuis une vingtaine d’années. Elle y dirige un laboratoire d’Analyses Médicales. Elle est aussi expert en réparation juridique du dommage corporel. Passionnée de peinture et de littérature, elle écrit depuis l’enfance : théâtre, nouvelles fantastiques, polars… Ses multiples voyages sont une source d’inspiration.
Elle est membre fondateur et vice-présidente du collectif rennais CALIBRE 35, dont le but est de dynamiser la scène rennaise de l’édition polar.
Un jeune sportif, sans histoires, passionné par les voitures et la mécanique, est retrouvé mort dans une piscine rennaise. Une mère spécialiste des maladies génétiques, une amie envoûtante, un frère en cavale et d'autres personnages au comportement étrange rendent la tâche du commissaire Velcro particulièrement délicate et terriblement compliquée. Un suspense passionnant jusqu'à la toute dernière page.
Découvrez sans plus attendre une nouvelle enquête pour le commissaire Velcro où tout le monde devient suspect...
EXTRAIT
Après un trajet sans histoire qui me ramena à Rennes, j’arrivai au laboratoire de toxicologie. Un technicien m’attendait penché sur un ordinateur. Autour de lui, les paillasses carrelées de blanc étaient recouvertes d’automates de toutes sortes. Des pipettes, des récipients de différentes tailles et de bouteilles aux logos alarmants étaient éparpillés sur les surfaces libres restantes. Dès qu’il m’aperçut, il se leva. Sa blouse blanche et sa taille impressionnante lui donnaient l’allure du maître du monde.
— Bonjour, Commissaire Velcro. Je m’appelle Luc. Je viens juste de finir les recherches toxicologiques que vous avez demandées sur le cadavre de Paul Mancel.
— Bonjour Luc. Merci d’avoir fait au plus vite.
Il me fit signe de m’asseoir.
— Voilà Commissaire. J’ai fait le maximum. Les informations obtenues sont sous réserve, vu le délai de l’autopsie par rapport à la date de la mort… La décomposition du corps était déjà bien avancée. De nombreuses molécules organiques étaient en cours de destruction par les phénomènes bactériologiques, enzymatiques et chimiques habituels. J’ai prélevé le plus de matériel possible. Au niveau du sang cardiaque et périphérique, aucun toxique n’a été retrouvé.
— Cela veut-il dire qu’il ne se droguait pas ?
— Non, cela veut simplement dire qu’il ne se piquait pas, ce que ses bras ont confirmé d’ailleurs.
— Vous avez réussi à avoir du sang malgré le délai ? Chapeau !
— Je n’ai pas eu beaucoup de mérite, Commissaire. Nous utilisons des seringues et nous aspirons directement en intracardiaque ou dans les vaisseaux iliaques, fémoraux ou même orbitaux.
— Mon Dieu ! Comment pouvez-vous faire un tel métier, Luc ?
— J’aime beaucoup ce que je fais, Commissaire. De plus, mes clients sont les moins exigeants du monde.
Je ris pour détendre l’atmosphère et surtout me détendre moi-même. Une technicienne passa non loin de nous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Valérie Lys est médecin biologiste et vit dans les environs de Rennes depuis une vingtaine d’années. Elle y dirige un laboratoire d’Analyses Médicales. Elle est aussi expert en réparation juridique du dommage corporel. Passionnée de peinture et de littérature, elle écrit depuis l’enfance : théâtre, nouvelles fantastiques, polars… Ses multiples voyages sont une source d’inspiration.
Elle est membre fondateur et vice-présidente du collectif rennais CALIBRE 35, dont le but est de dynamiser la scène rennaise de l’édition polar.